Amiram Nir
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Cimetière Kiryat Shaul (en) |
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Judy Shalom Nir-Mozes (en) |
Amiram Nir (עמירם ניר ; - ) est un journaliste israélien qui a servi comme conseiller en matière de lutte au terrorisme auprès de deux premiers ministres israéliens. Il a joué un rôle dans l'affaire Iran-Contra[1]
Career
Amiram Nir épouse l'aristocrate et investisseure Judy Shalom Nir-Mozes (en) en 1982[2].
Nir sert comme gérant de campagne auprès de Shimon Peres en 1977 et comme porte-parole du parti de Peres. Plus tard, il est nommé correspondant pour la télévision israélienne[3]. En 1982, il est correspondant militaire pour Aroutz 1 (Channel 1 en anglais)[2]. Il atteint également le grade de lieutenant colonel dans la réserve de l'Armée de défense d'Israël[3].
En , Nir est nommé au nouveau poste de conseiller à la lutte au terrorisme auprès du premier ministre Shimon Peres, poste qu'il occupe auprès du premier ministre suivant, Yitzhak Shamir[3]. À ce poste, Nir joue un rôle essentiel dans la réplique israélienne au détournement du navire Achille Lauro en 1985[3].
Nir joue aussi un rôle dans l'affaire Iran-Contra[4],[5],[6],[7]. Quand l'affaire est dévoilée à la fin 1986, le gouvernement israélien lui interdit d'échanger avec les autorités américaines[3]. Il remet sa démission de son poste de conseiller en [3] à la suite de critiques pour son rôle dans l'affaire et à cause des accusations de son contact américain, Oliver North, qui tente de lui faire porter le blâme. Il a déclaré se sentir « neutralisé de son autorité » (neutralized of his authority)[8]. Au milieu des années 1980, Nir parle à Bob Woodward, journaliste au Washington Post, et lui annonce son intention de vendre sa version de l'affaire Iran-Contra au plus offrant[3].
Après sa démission du gouvernement israélien, Nir ouvre à Londres un bureau pour une firme de sécurité israélienne ; il dirige une transaction d'armes et de pétrole pour des acheteurs mexicains. Le , son Cessna de location éprouve des ennuis de moteur. Officiellement, il meurt dans l'écrasement de l'avion. Toutefois, des rumeurs circulent comme quoi il aurait été tué à Mexico[3]. Après sa mort, « une série de vols systématiques » (a systematic series of burglaries), accomplis par des professionnels qui n'ont jamais été capturés, visent les documents sur l'affaire Iran-Contra[9].
Notes et références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page de Wikipédia en anglais intitulée « Amiram Nir » (voir la liste des auteurs).
- (en) Larry Rohter, « Nir's Fatal Mexico Visit Called a Business Trip », The New York Times, (lire en ligne)
- (en) Sara Leibovich-Dar, « She who must be obeyed », Haaretz, (lire en ligne)
- (en) Ephraim Kahana, Historical Dictionary of Israeli Intelligence, Scarecrow Press, (lire en ligne), p. 210-212
- Lawrence E. Walsh, Final Report of the Independent Counsel for Iran/Contra Matters, vol. Volume I: Investigations and Prosecutions, Washington, D.C., United States Court of Appeals for the District of Columbia Circuit / United States Government Printing Office, , 17-22 p. (ISBN 0160430097, OCLC 612998360, lire en ligne)
- (en) « Amiram Nir’s Widow Does Not Know How Abc Got Iran-contra Document », Jewish Telegraphic Agency,
- (en) Mitch Ginsburg, « When Rouhani unwittingly told an Israeli agent how to deal with Iran », The Times of Israel, (lire en ligne)
- « Rohani in 1986: West too soft on Khomeini », ynetnews.com,
- Bergman 2008, p. 128-129
- (en) Ronen Bergman, The Secret War with Iran: The 30-Year Clandestine Struggle Against the World's Most Dangerous Terrorist Power, Simon & Schuster, (lire en ligne), p. 112