Georges Bruguier

Fonctions
Député français; Gard
21 octobre 1945 - 1946
Président du conseil général du Gard
octobre 1945 - octobre 1951
Ernest Matet
Conseiller général; Canton de Sauve
1945-1951
Georges Martin (d)
Président; Comité local de libération de Nîmes (d)
1945
Paul Cabouat
Membre (d); Comité départemental de libération du Gard (d)
1944-1945
Conseiller général; Canton de Sauve
19 juillet 1925 - 1940
Paul Gachon (d)
Sénateur de la Troisième République; Gard
18 mai 1924 - 21 octobre 1945
Naissance	16 mars 1884; Nîmes
Décès	20 août 1962 (à 78 ans); Carcassonne
Sépulture	Cimetière de la Cité (d)
Nationalité	française
Formation	Université de Montpellier
Activités	Homme politique, résistant
Père	Victorien Bruguier
Fratrie	Eugène Bruguier (d)
Enfant	Michel Bruguier
Parti politique	Section française de l'Internationale ouvrière
Conflit	Première Guerre mondiale

Georges Bruguier est un homme politique, résistant et journaliste français né le 16 mars 1884 à Nîmes et mort le 20 août 1962 à Carcassonne.

Biographie

Fils de Victorien Bruguier, pionnier du socialisme dans le Gard, Georges Bruguier fait ses études au lycée de Nîmes, puis à la faculté de droit de Montpellier et devient journaliste. Il collabore également à La Dépêche de Toulouse et collabore à l'hebdomadaire satirique Le Cri de Nîmes^[1].

Il s'engage pendant la Première Guerre mondiale et passe tout le conflit au front.

Comme son père, Georges Bruguier, dans un premier temps n'adhère pas à un parti. Cela ne l'empêche pas d'être candidat (malheureux) aux élections législatives de 1919 et 1924, sur deux listes communes SFIO-Parti radical, puis d'être élu sénateur en mai 1924 et conseiller municipal de Nîmes l'année suivante. Il est constamment réélu jusqu'en 1940 et adhère à la SFIO dans les années 1930.

Le 10 juillet 1940, il fait partie des quatre-vingts parlementaires qui votent contre les pleins pouvoirs à Philippe Pétain. À la suite de ce vote, il est révoqué de tous ses mandats par le régime de Vichy et interné à Saint-Paul-d'Eyjeaux, en Haute-Vienne, où il passe toute la Seconde Guerre mondiale.

Il retrouve ses fonctions à la Libération, et est nommé président de la délégation spéciale de Nîmes le 5 janvier 1945^[2]. Le 13 mai, il est remplacé par Léon Vergnole, maire élu^[2] ; il se retire alors à Carcassonne. Il n'exerce plus dès lors, en politique, qu'un mandat de conseiller municipal de cette ville, de 1959 à son décès.

Son nom a été donné à une rue et à un groupe scolaire de Nîmes.

Il est aujourd'hui inhumé à Carcassonne, dans le cimetière de la cité.

Il est le père du résistant Michel Bruguier^[3].

Détail des mandats

Sénateur du Gard de 1924 à 1940
Conseiller général du canton de Sauve de 1945 à 1951
Président du conseil général du Gard de 1945 à 1951
Président de la délégation spéciale de Nîmes en 1945
Conseiller municipal de Nîmes de 1925 à 1940 et de 1959 à 1962

Notes et références

↑ Discours de réception de Léon Fosse, Bulletin des séances de l'Académie de Nîmes, 1971, p. 101 (lire en ligne).
↑ ^{a et b} Cantini et Gilabert 2012.
↑ « Michel Bruguier », dans Serge Velay (dir.), Visas pour le Gard : un siècle, un département, Vauvert, Au diable Vauvert, 2006 (ISBN 978-2-84626-101-2), p. 351.

Annexes

Bibliographie

« Georges Bruguier », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
Jean Maitron (dir.), Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, éditions de l'Atelier, cédérom, 1997
Laurent Pichon, « Bruguier Georges (1884-1962) », dans La Résistance dans le Gard (DVD-ROM), Paris, Association pour des études sur la résistance intérieure, 2009 (ISBN 978-2-915742-23-7) — notice individuelle non paginée.
Maureen Cantini et Mariette Gilabert, « Georges Bruguier », dans David Mataix (dir.), Les Maires de Nîmes depuis la Révolution, Nîmes, Lacour, coll. « Rediviva », 2012 (ISBN 978-2-7504-2885-3), p. 147-149.

Liens externes

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Ressources relatives à la vie publique :

[1] Discours de réception de Léon Fosse, Bulletin des séances de l'Académie de Nîmes, 1971, p. 101 (lire en ligne).

[CantiniGilabert2012-2] {a et b} Cantini et Gilabert 2012.

[3] « Michel Bruguier », dans Serge Velay (dir.), Visas pour le Gard : un siècle, un département, Vauvert, Au diable Vauvert, 2006 (ISBN 978-2-84626-101-2), p. 351.

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