Tunis socialiste
Tunis socialiste | |
Pays | Tunisie |
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Langue | Français |
Périodicité | Quotidien |
Date de fondation | 1921 |
Date du dernier numéro | 1956 |
Éditeur | Fédération tunisienne de la SFIO |
Ville d’édition | Tunis |
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Tunis socialiste est un journal en langue française qui a paru en Tunisie sous le protectorat français[1].
Organe de la Fédération tunisienne de la SFIO[1],[2], le journal est fondé en mars 1921, après que les communistes aient fait scission de la SFIO et garder le contrôle de L’Avenir social[3].
L’équipe éditoriale d’origine est composée du docteur Albert Cattan, d’André Duran-Angliviel, de Joachim Durel et du couple Fichet[2],[4].
Tunis socialiste porte la mention « pour la fraternité des races »[3].
Lorsqu’en 1934-1935 Tunis socialiste est suspendu et que quatre de ses rédacteurs (Élie Cohen-Hadria, Serge Moati, Yves Faivre et Duran-Angliviel) sont poursuivis par le résident général de France, Marcel Peyrouton, la SFIO envoie un avocat pour les défendre au procès : Vincent Auriol, futur président de la République française.
Tunis socialiste ouvre à plusieurs reprises ses colonnes en tribune libre — la rubrique est intitulée « Droit d’asile » — aux militants nationalistes tunisiens quand la censure française les empêche de s’exprimer ailleurs[5].
Il disparaît avec l'indépendance de la Tunisie en 1956.
Références
- Nomenclature des journaux et revues en langue française du monde entier, éd. Bureaux de l'Argus, Paris, 1937, p. 469
- Michel Abitbol, Judaïsme d’Afrique du Nord aux XIXe-XXe siècles : histoire, société et culture, éd. Institut Ben-Zvi pour la recherche sur les communautés juives d’Orient, Jérusalem, 1980, p. 58
- Mélanges d’histoire sociale offerts à Jean Maitron, éd. Éditions ouvrières, Paris, 1976, p. 104
- Revue de l'Occident musulman et de la Méditerranée, n°21-24, 1976, p. 261
- Aline Naura, « Les socialistes de Tunisie devant la crise de 1929 et ses conséquences politiques », Le Mouvement social, no 78, , p. 65-93 (ISSN 0027-2671, lire en ligne)