Église Saint-Pantaléon (Vaucluse)

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Église de Saint-Pantaléon
Image illustrative de l’article Église Saint-Pantaléon (Vaucluse)
Présentation
Nom local Sant Pantalí
Culte catholique
Type Église
Rattachement diocèse d'Avignon
Début de la construction XIe siècle
Fin des travaux 1727
Style dominant Art roman provençal
Protection Logo monument historique Classée MH (1907)
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Vaucluse
Ville Saint-Pantaléon
Coordonnées 43° 52′ 56″ nord, 5° 12′ 51″ est

Carte

L'église de Saint-Pantaléon (Sant Pantalí en provençal) est une église romane située à Saint-Pantaléon au pied des monts de Vaucluse, dans le département français de Vaucluse et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Historique[modifier | modifier le code]

L'édifice a un historique complexe. Au XIe siècle, il était constitué de deux églises accolées correspondant aux nefs centrales et méridionales. La nef centrale fut profondément modifiée à la fin du XIIe siècle, époque où fut également construit le collatéral nord, auquel fut ajoutée une chapelle votive en 1727[1].

L'église et le rocher contigu font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [2].

La corniche à feuilles d'acanthe
et le clocheton surmontant la façade.

Architecture[modifier | modifier le code]

La façade[modifier | modifier le code]

La partie centrale de la façade est édifiée en pierre de taille assemblée en grand appareil régulier sur les deux tiers de sa hauteur et en moyen appareil dans sa partie haute. Elle présente un portail à double voussure en plein cintre et une petite fenêtre très étroite surmontée d'un linteaumonolithe (caractéristique primitive). Cette façade centrale est surmontée d'une remarquable corniche ornée d'une frise de feuilles d'acanthe inspirée de l'antique. Elle est également percée de nombreux trous de boulin (trous destinés à ancrer les échafaudages).

Les parties latérales de la façade présentent une asymétrie marquée, la partie méridionale étant nettement plus haute que la partie septentrionale. Chacune d'elles présente une maçonnerie très irrégulière et est percée d'une fenêtre très étroite surmontée d'un linteau monolithe.

La façade est surmontée d'un clocheton à baie campanaire unique surmonté d'une corniche ornée de denticules et d'une croix de pierre.

La corniche ornée d'une frise de feuilles d'acanthe.

Le chevet[modifier | modifier le code]

Le chevet comporte trois absides semi-circulaires couvertes chacune d'un toit en appentis.

L'abside centrale présente la caractéristique très rare d'être taillée dans le roc sur plus du tiers de sa hauteur, le reste de sa maçonnerie étant constituée de pierre de taille assemblée en très grand appareil régulier puis d'un petit appareil irrégulier dans la partie haute.

Au pied de cette triple abside se trouve une remarquable nécropole rupestre des XIe et XIIe siècles[1] comportant des tombes d'adultes entourées de tombes d'enfants (« sanctuaire à répit »).

La triple abside du chevet.
La nécropole rupestre.
L'abside centrale.
Tombe taillée dans le roc.
Tombe d'adulte.
Tombe d'adulte et tombes d'enfant.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Guy Barruol et Jean-Maurice Rouquette, Promenades en Provence romane, Zodiaque, 2002, p. 88.
  2. Notice no PA00082150, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]