Écureuil d'Aquitaine II

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Écureuil d'Aquitaine II
illustration de Écureuil d'Aquitaine II
Groupe LG de Hervé Laurent au départ du Vendée Globe 1996-1997

Autres noms Groupe LG (1991-2000)
Hawaiian Express (2000-2001)
Margareth Ana (2002-2005)
Carrecamino (2006-?)
T One One (2023-)
Type Monocoque
Fonction régate, course au large
Histoire
Architecte Luc Bouvet - Olivier Petit
Chantier naval Chantier Capitaine Flint
Fabrication composites
Lancement 1989
Caractéristiques techniques
Longueur 18,28 m
Tirant d'eau 3,9 m
Déplacement 11 tonnes
Hauteur de mât 23,30 m
Voilure 235 m2 au près- 475 m2 au portant
Carrière
Pavillon Pavillon national français France
Port d'attache Les Sables-d'Olonne

Écureuil d'Aquitaine II est un voilier monocoque de course au large appartenant à la classe des 60 pieds IMOCA, mis à l'eau en 1989. Barré par Titouan Lamazou il gagne le premier Vendée Globe en 109 j 08 h 47 min 55 s. Retrouvé en 2019, il est restauré et renommé T One One.

Historique[modifier | modifier le code]

Écureuil d'Aquitaine II est conçu par Luc Bouvet - Olivier Petit et construit par les Chantiers Capitaine Flint[1].

Après avoir gagné le premier Vendée Globe, le bateau est mis en vente en 1991 pour 4 500 francs[1]. le bateau est racheté par Bertrand de Broc et prend le nom de Groupe LG en vue de sa participation à la première Transat AG2R en 1992 et au Vendée Globe 1992-1993. Lors de ce Vendée Globe, Bertrand de Broc est en tête au passage des îles Canaries, mais il abandonne au sud de la Nouvelle-Zélande, sur ordres des architectes qui ont peur que la quille se désolidarise du bateau. Gerry Roufs ramène le bateau. Le sponsor licencie Bertrand de Broc[1]. Immobilisé plusieurs semaines à Auckland le bateau est convoyé en cargo jusqu'au port hollandais de Flessingue. Son nouveau skipper, Gerry Roufs, le convoie par la mer jusqu'à La Trinité-sur-Mer.

Gerry Roufs en devient le nouveau skipper et termine 6e de la Transat Jacques-Vabre 1993 puis encore 6e de la Route du Rhum 1994.

En 1996 nouveau changement de skipper avec Hervé Laurent. Il termine 8e de la Transat anglaise et 3e du Vendée Globe 1996-1997.

En 2000 le bateau est acheté par Bruce Burgess. Le bateau prend le nom de Hawaiian Express. Il abandonne lors de la The Europe 1 New Man STAR, 2000.

Entre 2001 et 2020, le bateau est perdu[modifier | modifier le code]

En 2001 le voilier ne fait que changer de nom au gré des propriétaires. Tout d'abord il prend le nom de Margareth Ana avec lequel Tim Troy gagne la course Bermude 1-2 en 2003.

En 2004 le bateau est à nouveau remis en vente pour un prix de 180 000 USD[1].

En 2006 le bateau est immatriculé à Wilmington dans le Delaware sous le nom Carrecamino. Ensuite on perd de vue le voilier à part quelques annonces qui apparaissent de temps à autre comme en 2007 où une annonce le localise au Venezuela et affiche un prix de 249 000 USD puis en octobre 2008 où il est mis en vente pour 169 000 USD et toujours localisé au Venezuela.

Le 27 novembre 2019, Alexandre Treillard annonce qu’il a retrouvé le bateau vainqueur de la première édition du Vendée Globe[2]. Le bateau est rapatrié par cargo et arrive en Vendée, à Port Bourgenay ou il est remis en état le [3]. Il est rebaptisé T One One, et devrait avoir pour port d'attache Les Sables-d'Olonne[4].

Palmarès[modifier | modifier le code]

Écureuil d'Aquitaine II [modifier | modifier le code]

Groupe LG[modifier | modifier le code]

Hawaiian Express[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e « Écureuil d'Aquitaine 2 », sur histoiredeshalfs.com (consulté le ).
  2. « Vendée Globe. On a retrouvé le bateau de Titouan Lamazou, vainqueur de la première édition », sur voilesetvoiliers.ouest-france.fr, (consulté le ).
  3. « Vendée Globe. Exclusif. Titouan Lamazou « très heureux » de la découverte de son bateau au Venezuela », sur voilesetvoiliers.ouest-france.fr, (consulté le ).
  4. « Le bateau vainqueur du premier Vendée Globe en plein chantier de restauration », sur voilesetvoiliers.ouest-france.fr, (consulté le ).