À la mémoire de Paul Dukas

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À la mémoire
de Paul Dukas
Genre Pièce pour piano
Nb. de mouvements 1
Musique Guy Ropartz
Durée approximative
Dates de composition 1936
Dédicataire Paul Dukas

À la mémoire de Paul Dukas est une partition pour piano composée par Guy Ropartz en 1936, pour le Tombeau de Paul Dukas, album de neuf pièces inédites commandé par la Revue musicale en hommage à Paul Dukas.

Il s'agit de la dernière œuvre pour piano du compositeur.

Genèse[modifier | modifier le code]

En 1936, La Revue musicale réalise un supplément (mai-juin[1]) en hommage à Paul Dukas, mort l'année précédente[2]. Guy Ropartz participe à cet hommage collectif[3], le Tombeau de Paul Dukas, avec Florent Schmitt, Manuel de Falla, Gabriel Pierné, Joaquín Rodrigo, Julien Krein, Olivier Messiaen, Tony Aubin et Elsa Barraine[4].

Présentation[modifier | modifier le code]

L'œuvre est en un seul mouvement, Grave en mi mineur à
, « trois pages sobres, un peu énigmatiques[1] ».

Analyse[modifier | modifier le code]

Cette pièce « dissimule les notes issues du nom de Dukas, et les entremêle à des motifs de Dukas lui-même, par exemple le thème de L'Apprenti sorcier[1] ».

Motif sur le nom de « Paul Dukas ».

Postérité[modifier | modifier le code]

En 1987, Harry Halbreich commente seulement les Jeunes filles de Ropartz dans ses œuvres pour piano[5]. Pour Guy Sacre, « rien n'est plus mélancolique, en vérité, que cette offrande d'un septuagénaire à la mémoire d'un homme dont lui-même était l'aîné de quinze mois, et à qui il devait survivre vingt ans[1] ».

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ouvrages généraux[modifier | modifier le code]

Monographies[modifier | modifier le code]

  • Mathieu Ferey et Benoît Menut, Joseph-Guy Ropartz : Le pays inaccessible, Genève, Éditions Papillon, coll. « Mélophiles » (no 18), , 167 p. (ISBN 978-2940310258).
  • Bénédicte Palaux-Simonnet, Paul Dukas : le musicien-sorcier, Genève, Éditions Papillon, coll. « Mélophiles » (no 2), , 152 p. (ISBN 2-940310-01-7).

Discographie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Sacre 1998, p. 2319.
  2. Palaux-Simonnet 2001, p. 115.
  3. Ferey & Menut 2005, p. 153.
  4. Palaux-Simonnet 2001, p. 117.
  5. Halbreich 1987, p. 619.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]