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« Marguerite-Philippe du Cambout » : différence entre les versions

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* {{fr}} [http://www.altesses.eu/max1.php?image=5bf064c98d Portrait de Marguerite du Cambout, comtesse d'Harcourt et d'Armagnac]
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Version du 31 mai 2011 à 22:23

Modèle:Infobox Identité Marguerite-Philippe du Cambout de Coislin, dite « Mademoiselle de Pontchâteau » jeune fille, puis duchesse de Puylaurens en se mariant, et enfin princesse de Lorraine, Comtesse d'Harcourt par son second mariage, est une nièce à la mode de Bretagne du cardinal de Richelieu, fille puînée de Charles du Cambout, baron de Pontchâteau, baron de La Roche-Bernard, 1er marquis de Coislin, conseiller au Conseil d'État et Privé du Roi, chevalier du Saint-Esprit, gouverneur des villes et forteresse de Brest, lieutenant-général en Basse-Bretagne, président à l'assemblée de la noblesse en qualité d'ancien baron de la province en 1624), député des États de Bretagne pour l'ordre de la noblesse en 1625, etc., et de la baronne Philippe de Beurges, dame de Seury et de Moquelaye, sa première femme.

Biographie

Premier mariage

Issue d'une très ancienne et noble famille bretonne établie sur ses fiefs sur l'embouchure de la Loire, près de Nantes, famille descendante des ducs de Bretagne[réf. nécessaire], elle naquit en 1622 et avait donc douze ans lors de son premier mariage a M. de Puylaurens, le , qui fut une combinaison politique de son oncle Richelieu, cousin germain de son père, pour attirer en France Monsieur et son favori Antoine de Laage, sieur de Puylaurens, en cette même année, faisant le Prince cesser son exil inconvénient à Bruxelles.

Cette alliance lui servit en apparence de garantie de sécurité, car en entrant dans la famille du premier-ministre M. de Puylaurens fut en même temps crée duc et pair de Puylaurens. Ce mariage, ce duché, cette pairie ne dureront pourtant qu'un peu plus de deux mois, le temps nécessaire pour faire dévoiler et arrêter au Louvre le nouveau duc et pair dès le (); il fut ensuite conduit au château de Vincennes, ou il mourra cette même année, un peu mystérieusement, au mois de juillet, en se promenant aux bois de Vincennes. On l'a dit empoisonné. Cet enjeu dramatique nous est raconté par la Grande Mademoiselle, la fille de Monsieur, dans ses Mémoires.

La même année de l'affaire de son premier mariage, en (1634), son père le baron de Pontchâteau érigea ses terres en marquisat par la réunion de ses seigneuries de Coislin et de Quilly, de la châtellenie de Campbon et de la baronnie de Pontchâteau. Il devint alors le 1er marquis de Coislin.

Second mariage

La duchesse de Puylaurens, veuve avant que d'être mariée pour de bon, fut remariée au commencement de février 1639 au prince Henri de Lorraine, pair de France, comte d'Harcourt, d'Armagnac, de Brionne, et de Charny, vicomte de Marsan et de Pagny, Grand écuyer de France, vice-roi de Catalogne en 1645, grand sénéchal de Bourgogne, et gouverneur d'Anjou, dit « Cadet-la-Perle » par ses camarades d'armes, second fils du prince Charles Ier de Lorraine, duc d'Elbeuf, et de la duchesse Marguerite Chabot de Pagny.

La princesse Marguerite du Cambout de Coislin était la sœur de Pierre-César du Cambout, 2e marquis de Coislin, colonel-général des Gardes Suisses & Grisons du roi, lieutenant-général des armées du roi, qui se signala en plusieurs occasions, principalement dans le passage du Rhin à Mayence, à la retraite de Veudres, et aux prises de Hesdin et d'Arras; et la tante du fils de celui-ci, Armand du Cambout (1635-1702), 3e marquis de Coislin, puis 1er duc de Coislin et pair de France, et de son frère, Pierre du Cambout, cardinal de Coislin, grand aumônier de France. Elle était également la sœur de la duchesse d'Épernon, Marie du Cambout de Coislin, et de Sébastien-Joseph du Cambout de Coislin, abbé de Saint-Gildas-des-Bois, de La Vieville et de Geneston, dont il se démit en 1665 « pour mener une vie pénitente et inconnue ».

Elle est la mère du prince Louis Ier de Lorraine-Harcourt, Grand écuyer de France, dit « Monsieur le Grand » par les écrivains de son temps, et du célèbre prince Philippe de Lorraine-Harcourt, dit le chevalier de Lorraine, le favori de Monsieur, frère de Louis XIV.

Marguerite de Coislin est une des grand-mères de l'aristocratie européenne: les princesses Marguerite de Lorraine et Marie de Lorraine, ses petites-filles, seront elles aussi des instruments politiques et diplomatiques; toutes deux, elles seront mariées à Versailles chez le roi, et par ordre de Louis XIV avec Antoine Ier, prince de Monaco, et Dom Jaime Álvares Pereira de Melo, duc de Cadaval.

La comtesse d'Harcourt mourut d'apoplexie à 52 ans, à Paris, le , et fut inhumée en l'église des Capucins de la rue Saint-Honoré.

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