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« Èze » : différence entre les versions

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==Liens externes==
==Liens externes==
*[http://perso.orange.fr/histoiredeze/ Notice historique]
* http://pagesperso-orange.fr/histoires.d.Eze/home.html
*[http://www.ville-eze.fr/ Site officiel]
*[http://www.ville-eze.fr/ Site officiel]
*[http://www.ign.fr/affiche_rubrique.asp?rbr_id=1087&CommuneId=12241 Èze sur le site de l'Institut géographique national]
*[http://www.ign.fr/affiche_rubrique.asp?rbr_id=1087&CommuneId=12241 Èze sur le site de l'Institut géographique national]

Version du 26 mars 2008 à 19:13

Homonymie : l'Èze est un affluent de la Durance.


Modèle:Communefra Èze est une commune française, située dans le département des Alpes-Maritimes et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont les Ézasques.

Géographie

Quai de la gare d'Èze-sur-Mer avec vue sur la Méditerranée.

La commune s'étend sur un territoire escarpé, allant du bord de mer où un hameau forme Èze-sur-Mer (appellation reprenant le nom de la gare d'Èze-sur-Mer tandis que le panneau routier indique Èze-Bord-de-Mer...), jusqu'au piton escarpé où de vieilles maisons pittoresques et médiévales forment Èze-Village. Le soleil, la mer, la vibration de la chaleur sur les tuiles-canal romaines et les cactées du jardin exotique d'Èze forment le miracle d'équilibre de l'été provencal.

Le quartier Saint-Laurent-d'Èze relie le bord de mer au village. À Saint-Laurent-d'Èze, après les feux volontaires et terribles des années 80, beaucoup d'habitants de la Principauté de Monaco y firent construire leurs villas.

Le col d'Èze est situé à proximité de la commune.

Histoire

Èze avant Èze

Comme le reste du littoral des Alpes-Maritimes, le territoire de la commune d'Eze est occupé depuis des temps anciens.

Le monumemt le plus remarquable est celui du Mont-Bastide qui surplombe Beaulieu et la baie de Saint-Jean, sur un éperon rocheux bordant la grande corniche.

La tradition locale, fondée sur les élucubration des érudits du XIXe siècle et du début du XXe siècle, en fit une fondation phénicienne, un palais mycénien ou un oppidum ligure remontant au premier âge du Fer.

Les recherches récentes ont permis de mettre au jour un gros boug agricole protegé par une solide enceinte. L'organisation urbaine est très serrée. De grandes habitations en pierre sèche supportant un étage s'organisent autour d'une grande rue qui traverse le village de part en part. Le rez de chaussée de chaque habitation abrite des structures de pressage destinées à la fabrication du vin ou de l'huile.

Les traces d'occupation les plus anciennes remontent au IIe siècle av. J.-C., mais la plus forte pèriode d'activité se situe entre l'époque d'Auguste et l'époque des Flaviens[1].

Jusqu'au début du XIXe siècle, Èze englobait La Trinité qui en a été détachée en 1818.

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2008   Stéphane Cherki    
mars 2001 mars 2008 Noël Sapia    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

Évolution démographique (Source : INSEE[2])
1962 1968 1975 1982 1990 1999
2 063 2 446 2 509
Nombre retenu à partir de 1968 : Population sans doubles comptes

Lieux et monuments

Èze et la baie de Saint-Jean dans les années 1890.

Le village propose au sein de ses ruelles labyrinthiques, de nombreuses boutiques d'artisanat d'art. Le tourisme est la principale ressource de la commune.

Un château en ruines abrite maintenant un jardin exotique à la vue extraordinaire, et surplombe un cimetière où reposent quelques personnalités.

À recommander : le chemin Nietzsche partant du bord de mer et serpentant sur une pente raide jusqu'au village perché. On dit que Nietzsche, logeant à la fin de sa vie à Nice, malade, entreprit l'ascension de ce chemin, et devant la difficulté de la tâche s'en inspira pour écrire Ainsi parlait Zarathoustra.

Personnalités liées à la commune

Clorine Malausséna
  • Francis Blanche : il possédait une maison à Èze et y est enterré.
  • Noel Sapia : ancien maire de la commune
  • Stéphane Cherki
  • Bono et The Edge du groupe irlandais U2.
  • Marie-Gabrielle de Savoie
  • Antoinette de Monaco
  • Clorine Malausséna, fille du comte François Alziary de Malausséna, premier maire de Nice française, et veuve de César-Marie Figuiera, maire d’Èze, avoué qui compte Garibaldi parmi ses clients. Elle s'éteint le 22 avril 1922 à l'âge de 80 ans. Elle aurait pu être inhumée dans le caveau des Malaussena au cimetière du Château. Ce ne fut pas le cas. Deux jours plus tard, le lundi 24 avril à dix heures, elle retourne à Èze où elle repose encore aujourd'hui dans le caveau des Figuiera. Le cortège s'est formé sur la place César-Marie Figuiera où son cercueil en bois d'olivier est porté par six Ezasques. Pas de nom sur ce caveau, point de dates non plus. Son arrière-petite-fille, Clorine Cottier, est inhumée à ses côtés.

Divers

La devise de la cité est Isia Moriendo Renascor et son emblème est un Phénix perché sur un os.

Galerie

Notes et références

  1. Pascal Arnaud et Michiel Gazenbeek, Habitat rural antique dans les Alpes-Maritimes : Actes de la table ronde Valbonne, Centre d'études Préhistoire, Antiquité, Moyen Age, 22 mars 1999, Antibes, 2001.
  2. Èze sur le site de l'Insee

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Communes de la Communauté d'agglomération de Nice-Côte d'Azur