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==Liens externes==
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* [http://luxediteur.com/lux/histoirepolitique/bourgault/index.html Biographie de Pierre Bourgault par Jean-François Nadeau]
* [http://luxediteur.com/lux/histoirepolitique/bourgault/index.html Biographie de Pierre Bourgault par Jean-François Nadeau]
* [http://steveproulx.typepad.com/steve_proulx/2008/01/plus-besoin-de.html Plus besoin de présentation, par Steve Proulx, 5 décembre 2007]


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Version du 10 février 2008 à 00:50

Modèle:Ébauche politicien Québec

Pierre Bourgault (East Angus, - Montréal, ) a été tour à tour homme politique, polémiste, essayiste, professeur d'université, éditorialiste et animateur de radio. Ardent défenseur de la langue française, il a milité jusqu'à la fin sa vie pour l'indépendance du Québec. Il est d'ailleurs un des pionniers du mouvement indépendantiste québécois. Au cours de sa carrière, Pierre Bourgault aurait prononcé près de 4 000 discours.

Biographie

Pierre Bourgault est né à East Angus, une petite ville située à l'est de Sherbrooke, en Estrie. Dès 1960, il se positionne en défenseur du peuple, dénonçant les injustices, plaidant contre la peine de mort et prônant l'indépendance du Québec. En 1964, alors que le Québec est en plein cœur de la Révolution tranquille, à seulement 30 ans, il devient le président du Rassemblement pour l'indépendance nationale (RIN).

En 1968, le parti est dissout et il invite ses membres à joindre les rangs du Mouvement Souveraineté-Association (MSA), dirigé par René Lévesque et qui constituait un parti plus modéré. Plus tard, le MSA fusionne avec un autre parti nationaliste, le Ralliement national, et devient le Parti québécois. Avec le recul, Bourgault a déclaré que le sabordage du RIN fut la plus grande erreur de sa vie. Malgré des convictions politiques similaires, il a de nombreuses divergences d'opinions avec René Lévesque et quitte le Parti québécois en 1981.

Durant les années 1970, il a été journaliste à l'édition française du magazine MacLeans, où il couvre l'effervescence culturelle de l'époque. Il participe activement à cette mouvance et signant un des hymnes du rock québécois de l'époque, Entr' deux joints, popularisé par Robert Charlebois.

De 1976 à 2000, Bourgault a également été professeur au département de communications de l'Université du Québec à Montréal, où il enseigne à plusieurs générations de futurs communicateurs, dont le cinéaste Jean-Claude Lauzon, la journaliste Sophie-Andrée Blondin, le chroniqueur Nicolas Langelier, la journaliste et animatrice Josée DiStasio et l'acteur humoriste Guy A. Lepage. Au cours des années 1990, il est chroniqueur pour Le Journal de Montréal et participe à de nombreuses émissions de télévision et de radio, dont Indicatif présent, où il a tenu une chronique quotidienne jusqu'à sa mort.

Paradoxalement, il a reçu des funérailles athées à la basilique Notre-Dame de Montréal.

Œuvres

Honneurs

Liens externes