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== Bibliographie ==
== Bibliographie ==
* Lefebvre, Denis, ''Marcel Sembat : socialiste et franc-maçon'', Paris, Editions Bruno Leprince, 1995, 186 p.
* Lefebvre, Denis, ''Marcel Sembat : socialiste et franc-maçon'', Paris, Editions Bruno Leprince, 1995, 186 p.

=== Liens externes ===
* [http://www.nonfiction.fr/article-105-_re_decouvrir_marcel_sembat.htm (Re-)Découvrir Marcel Sembat], article de Pierre Chancerel sur le livre de Marcel Sembat Cahiers Noirs 1905-1922, [http://www.nonfiction.fr nonfiction.fr], 17/10/2007

Version du 19 octobre 2007 à 23:05

Modèle:Infobox parlementaire français

Marcel Sembat (19 octobre 1862, Bonnières-sur-Seine -1922, Chamonix), député socialiste de Paris, avocat, est une des figures les plus illustres de la SFIO, Parti socialiste. Ministre des Travaux publics en 1914 dans le gouvernement d'union nationale, franc-maçon, il fut vice-président du Conseil de l'Ordre du GODF.

Docteur en droit, avocat près la cour d'appel de Paris, Marcel Sembat fut également journaliste, chroniqueur judiciaire à La République française, le journal de Léon Gambetta. Cofondateur de La Revue de l'évolution, il adhéra au Comité révolutionnaire central (parti socialiste de tendance blanquiste), qui devint en 1897 le Parti socialiste révolutionnaire (dont il fut un des dirigeants), puis le Parti socialiste de France en 1902, puis la SFIO en 1905. Directeur de La petite République, le journal socialiste animé par Jean Jaurès, il collabora à La revue socialiste, à La Lanterne, à L'Humanité, journal dans lequel il tint une rubrique de politique étrangère.

En 1893, il fut élu député socialiste indépendant de la Seine, dans la première circonscription du 18e arrondissement de Paris. Il fut constamment réélu jusqu'à son décès. En 1905 il vote la Loi de Séparation des églises et de l'état. Auteur d'un pamphlet pacifiste, Faites un roi sinon la paix, il fut néanmoins appelé au gouvernement comme ministre des Travaux publics, dans le gouvernement Viviani, dit gouvernement d'union sacrée le 27 août 1914. Il fut maintenu dans ses fonctions dans le cabinet Briand jusqu'au 12 décembre 1916. Son cabinet était dirigé par Léon Blum et comptait également le poète Gustave Kahn. Au congrès de Tours en décembre 1920, il vota contre l'adhésion à la IIIe Internationale. Vice-président du conseil de l'ordre du Grand Orient de France, il mourut brusquement à Chamonix en 1922 d'une hémorragie cérébrale.

Marcel Sembat avait épousé Georgette Agutte (1867-1922), peintre fauve et sculpteur (elle légua au musée de Grenoble une importante collection de peintures de Matisse, Derain, Rouault, Signac, Vlaminck et Van Dongen). Il fut ami des peintres Marquet, Signac et Odilon Redon. On lui doit : Matisse et son œuvre (1920) et La Victoire en déroute (posthume, 1925).

L'Office universitaire de recherche socialiste (OURS) et les Archives nationales conservent les archives privées de Marcel Sembat et de Georgette Agutte.

Bibliographie

  • Lefebvre, Denis, Marcel Sembat : socialiste et franc-maçon, Paris, Editions Bruno Leprince, 1995, 186 p.

Liens externes