Électrophotographie

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L'électrophotographie, ou xérographie[1], est un procédé d'impression utilisé pour la photocopie et l'impression laser[2].

Histoire

Schéma du procédé de xérographie.

Le principe général de l'électrophotographie est compris par Jean-Jacques Trillat en 1935. Il est découvert par Chester Carlson le 22 octobre 1938, qui le brevète le 6 octobre 1942. Il propose son brevet à Kodak qui le refuse, le vend à l'institut américain Batelle Development Corporation, brevet qui est finalement racheté par la Haloid Company en 1947[3]. Cette technique est améliorée et industrialisée en 1950 par Robert Gundlach pour la société Haloid, renommée ensuite Xerox. Ce procédé est actuellement utilisé dans les photocopieurs et les imprimantes laser pour ordinateurs. Il a supplanté les cyanotypes et la diazographie utilisés antérieurement pour la reproduction de plans.

Le cylindre d'impression est recouvert d'un polymère photoconducteur spécial qui est initialement chargé en électricité statique par un dispositif haute tension appelé corotron, scorotron ou corona (procédé producteur d'ozone abandonné au profit de rouleaux de charge en caoutchouc conducteur). Ce photoconducteur (tambour) est exposé à une lumière laser ou led pour former l'image à imprimer. Les parties exposées à la lumière se déchargent. De l'encre en poudre (toner) (résine colorée) préalablement chargée par triboélectricité est déposée sur le cylindre d'impression, elle est attirée sur les parties chargées (caractères) et repoussée par les autres (zone sans caractères))[Passage contradictoire]. L'encre est ensuite transférée directement ou via un blanchet sur le support d'impression, lui-même chargé en électricité statique, le toner est chauffé et pressé afin de se fixer définitivement par fusion et incrustation dans les fibres du papier. Sur certains modèles, le four est enduit d'une fine couche d'huile de silicone. En fin de cycle, le cylindre d'impression est débarrassé des résidus d'encre et rechargé en électricité pour commencer le cycle d'impression suivant.

Notes et références

  1. Le terme « xérographie » provient de l'association des mots latins xeros (à sec) et graphein (écriture) et désigne un procédé permettant la reproduction sur papier courant (dit « ordinaire »), par opposition aux procédés précédents nécessitant des liquides et papiers chimiques.
  2. Photocopie électrostatique, xérographie, tambour d'une imprimante laser, Larousse.fr
  3. (en)Xerox Document Company

Articles connexes