Yakir Arbib

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Yakir Arbib
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Yakir Arbib, né le à Jérusalem, est un pianiste de jazz de nationalité israélo-italienne, né avec une déficience visuelle.

Biographie[modifier | modifier le code]

Yakir Arbib commence à jouer du piano à l'âge de quatre ans. À sept ans, il entre au conservatoire de Tel Aviv où il étudie le piano classique, ainsi que la flûte baroque, la trompette et le jeu en ensemble[1]. À 14 ans, le professeur de piano du conservatoire le remarque et lui donne des leçons[1].

En 2004, il est admis à la Thelma-Yellin Highschool of the Arts de Tel Aviv où il continue d'apprendre le jazz[1]. Il étudie également au Berklee College of Music[2], d'où il sort diplômé cum laude en composition et interprétation en 2013[1].

Lorsqu'il remporte le premier prix Massimo Urbani en 2008, il signe avec la maison de disque Philogy Jazz Records (Lee Konitz, Chet Baker, Phil Woods[1]). À 19 ans, en 2009, il publie Portrait, un premier album en trio[3].

En 2008, il rencontre à Rome le batteur italien Roberto Giaquinto, avec lequel il forme un duo[4]. Après avoir tous deux étudié au Berklee College of Music, ils s'installent à Boston et continuent de jouer ensemble[4].

Yakir Arbib se concentre ensuite sur la musique classique. Il compose et joue ses propres pièces, qui sont également interprétées par des ensembles prestigieux : Alea III (en), l'orchestre symphonique de Jérusalem, Triple Helix Piano Trio et le Stradivari String Sextet[1],[3].

En 2016 paraît Radio Intro: Sketches on the Radio, un album avec le batteur Roberto Giaquinto[4]. La musique, totalement improvisée, est enregistrée pendant une tournée du duo au Canada[4].

En 2018, il sort Babylon, un album d'improvisations autour de la musique de Brahms, Bach, Stravinsky, Bartók, Schubert, Paganini ou Chopin[5].

My name is Yakir, sorti en 2019, est salué par la critique (Télérama[6], France Musique[2]).

Récompenses[modifier | modifier le code]

Yakir Arbib remporte plusieurs prix internationaux, dont le Massimo Urbani International Jazz Award en 2008[2] et le second prix du Concours international de piano jazz du Montreux Jazz Festival en 2015, où il est « le pianiste le plus original »[3].

Il a été à quatre reprises lauréat de la Fondation culturelle israélo-américaine pour les jeunes talents (2006-2009)[2].

En 2019, il est lauréat à la Cité internationale des arts à Paris[3].

Style[modifier | modifier le code]

Né avec une déficience visuelle et synesthète[2], Yakir Arbib voit les tons musicaux en couleur[2]. Il a également l'oreille absolue[6].

Grand virtuose, il est parfois surnommé « le roi de l'improvisation »[3].

Dans le domaine de la musique classique, il met également l'improvisation au centre[4].

Discographie[modifier | modifier le code]

  • 2009 : Portraits (Philogy Jazz Records)
  • 2016 : Radio Intro: Sketches on the Radio, en duo avec Roberto Giaquinto[4]
  • 2018 : Babylon (Warning Records)
  • 2019 : My Name is Yakir (JMS Productions)

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f (en) « Yakir Arbib », sur All About Jazz (consulté le ).
  2. a b c d e et f Alex Dutilh, « Yakir Arbib, l'éblouissement d'un clavier bien intempéré », Open Jazz, France Musique, (consulté le ).
  3. a b c d et e « Yakir Arbib », Cité internationale des arts (consulté le ).
  4. a b c d e et f (en) Mark Sullivan, « Radio Intro: Sketches on the Radio », sur All About Jazz, (consulté le ).
  5. « Babylon », sur Qobuz (consulté le ).
  6. a et b Louis-Julien Nicolaou, « My Name Is Yakir » Accès payant, sur Télérama, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]