Walter Bacher

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Walter Bacher
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Domiciles
Hamburg-Sankt Georg (en) (jusqu'au XXe siècle), Winterhude (jusqu'au XXe siècle), Hambourg ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Conjoint
Clara Bacher (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Lieux de détention
Plaque commémorative

Walter Bacher (né le à Halle-sur-Saale, mort après le à Auschwitz) est un résistant allemand au nazisme.

Biographie[modifier | modifier le code]

Walter Bacher a des parents d'origine juive et reçoit un baptême protestant[1]. Il est néanmoins membre d'associations juives[2].

En 1911, Walter Bacher réussit l'examen d'entrée au gymnasium de Halle puis étudie le latin, le grec, l'histoire et l'archéologie dans les universités de Halle et de Fribourg[2].

De 1914 à 1918, il participe à la Première Guerre mondiale en tant que volontaire, se bat sur le front français[2] et est blessé. Après la fin de la guerre, il poursuit ses études. Il obtient son doctorat en 1919 avec une thèse sur De Pausaniae studiis Homericis. De 1919 à 1927, il est professeur dans des gymnasiums de Mersebourg et de Berlin et travaille temporairement comme précepteur privé.

Il devient secrétaire des jeunes de l'Allgemeiner freier Angestelltenbund et membre du SPD[2]. Il est impliqué notamment dans la Jeunesse ouvrière socialiste (de) et dans le mouvement social-démocrate Volksheim-Bewegung.

En 1927, il obtient un emploi permanent dans une école secondaire pour filles, la Klosterschule à Hambourg[1]. Il y enseigne le latin, le grec, l'allemand et l'histoire. À son initiative, une section de langues anciennes est créée. Le , il épouse sa collègue Clara Haurwitz.

En 1933, il est renvoyé de la fonction publique. Il participe à la résistance social-démocrate à Hambourg et est en contact avec un groupe de résistance qui écrit des tracts antifascistes et permet aux personnes à risque de fuir vers le Danemark. Il refuse d'émigrer et les efforts ultérieurs pour sortir d'Allemagne échoueront. Afin de continuer à avoir la possibilité d'enseigner dans le sens antifasciste, il travaille à partir de 1935 comme assistant temporaire à la Talmud-Tora-Schule à Hambourg. En 1935, il rejoint la communauté juive de Hambourg[1]. En 1938, il obtient un poste permanent. Au début de l'été 1942, Bacher et sa famille doivent déménager dans une "maison juive" et le , ils sont déportés dans le ghetto de Theresienstadt[2]. De là, le , ils sont transportés au centre d'extermination d'Auschwitz-Birkenau[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d (en) Antisemitism : An Annotated Bibliography, De Gruyter, , 550 p. (ISBN 9783110967036, lire en ligne), p. 223
  2. a b c d et e (de) Matthias Busch, Staatsbürgerkunde in der Weimarer Republik : Genese einer demokratischen Fachdidaktik, Verlag Julius Klinkhardt, , 522 p. (ISBN 9783781520691, lire en ligne), p. 402

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]