Viaduc des Fauvettes

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Viaduc des Fauvettes
Vue depuis le plateau de la Hacquinière.
Vue depuis le plateau de la Hacquinière.
Géographie
Pays France
Région Île-de-France
Département Essonne
Commune Gometz-le-Châtel et Bures-sur-Yvette
Coordonnées géographiques 48° 40′ 44″ N, 2° 09′ 09″ E
Fonction
Franchit le ru d'Angoulême
Fonction ferroviaire puis de loisirs
Caractéristiques techniques
Type pont en arc
Longueur 221 m
Largeur 8,15 m
Hauteur 34 m
Matériau(x) maçonnerie meulière
Gestion
Propriétaire SICOVY (depuis 2008)
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
(Voir situation sur carte : Île-de-France)
Géolocalisation sur la carte : Essonne
(Voir situation sur carte : Essonne)

Le viaduc des Fauvettes ou viaduc d'Angoulême ou viaduc de Bures est un pont ferroviaire désaffecté de l'ancienne ligne d'Ouest-Ceinture à Chartres aussi connue sous le nom de ligne de Paris à Chartres par Gallardon ; il est situé sur les communes de Gometz-le-Châtel et de Bures-sur-Yvette, en Essonne ; il enjambe le ru d'Angoulême et surplombe la vallée de l'Yvette, à proximité du bois des Fauvettes[1], d'où ses différentes appellations. C'est aujourd'hui une base de loisirs. Il est utilisé comme site d'entraînement pour l'escalade et la spéléologie sportive, et aussi occasionnellement pour l'entraînement des parapentistes à l'ouverture du parachute de secours sous tyrolienne.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le viaduc a été construit en 1913 pour permettre la réalisation de la ligne de Chartres à Paris par Gallardon.

Le viaduc, utilisé par l'armée allemande durant la Seconde Guerre mondiale, a été bombardé en 1944 par les Alliés[2], ce qui endommagea une de ses voûtes. Elle ne fut réparée qu'en 2004 pour en faire une base de loisirs.

Plaque commémorative en mémoire de Daniel Taupin.

Le viaduc a été utilisé pour l'escalade de ses piliers, en technique de montagne et de spéléologie, à partir de la fin des années 1970[1].

Puis l'État, propriétaire de l'ouvrage, interdit son accès en 1997 par arrêté préfectoral pour raison de sécurité, arguant du risque de chute en l'absence de garde-corps et du risque d'écroulement de la voûte toujours endommagée depuis la guerre[réf. nécessaire]

Fin 2003, des travaux de consolidation et sécurisation débutent pour un an : reconstitution de l'arche bombardée en 1944, pose de garde-corps, réfection de l'étanchéité. Le viaduc est alors rouvert au public en octobre 2004 pour des activités de loisir : promenade, escalade, entraînement à la spéléologie[1],[3],[4].

Depuis 2008, le Syndicat intercommunal pour l’aménagement de la coulée verte de l'Yvette (SICOVY) est propriétaire de l'ouvrage[1].

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Cet ouvrage en maçonnerie de meulière compte 12 arches de 15 mètres d'ouverture. D'une longueur de 221 mètres et d'une largeur de 8,15 mètres, il culmine en fond de vallée à 34 mètres de hauteur[2].

Administration[modifier | modifier le code]

Le viaduc des Fauvettes a été racheté en 2008 par le Syndicat intercommunal pour l’aménagement de la coulée verte de l'Yvette (SICOVY).

Ce dernier a été créé à l'initiative des communes de Gometz-le-Châtel, Bures-sur-Yvette et Les Ulis et ce afin de remplir quatre objectifs :

  • protéger le site de la coulée verte, maintenir les activités agricoles et développer ses fonctions écologiques ;
  • aménager ces différents espaces pour en permettre l'accès aux publics ;
  • faire de ce lieu un secteur intercommunal voué aux loisirs et à la détente ;
  • gérer et entretenir le viaduc des Fauvettes.

Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d BERTRAND Xavier, « Viaduc des Fauvettes : histoire », sur Club ignymontain d'escalade libre, (consulté le ).
  2. a et b « Le viaduc des Fauvettes, solide comme un roc », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  3. « Viaduc des Fauvettes », sur Camp to Camp (consulté le ).
  4. « Le viaduc des Fauvettes », sur grimpe13.org (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]