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Le 7 août 2012, Armstrong a subi un pontage à l'hôpital Mercy Faith-Fairfield de Cincinnati pour soulager une maladie coronarienne. Bien qu'il se soit apparemment bien rétabli, il a développé des complications et est décédé le 25 août, à l'âge de 82 ans. Le président Barack Obama a publié une déclaration commémorant Armstrong comme « parmi les plus grands héros américains — pas seulement de son temps, mais de tous les temps », et a ajouté qu'Armstrong avait porté les aspirations des citoyens américains et avait livré « un moment d'accomplissement humain qui ne sera jamais oublié ».

La famille d'Armstrong a publié une déclaration dans laquelle elle le décrit comme un « héros américain réticent [qui] a servi sa nation avec fierté, en tant que pilote de chasse de la marine, pilote d'essai et astronaute... Si nous pleurons la perte d'un homme de grande valeur, nous célébrons également sa vie remarquable et espérons qu'elle servira d'exemple aux jeunes du monde entier pour les inciter à travailler dur pour réaliser leurs rêves, à être prêts à explorer et à repousser les limites, et à servir de manière désintéressée une cause plus grande qu'eux-mêmes. Pour ceux qui se demandent ce qu'ils peuvent faire pour honorer Neil, notre demande est simple. Honorez son exemple de service, d'accomplissement et de modestie, et la prochaine fois que vous sortirez par une nuit claire et que vous verrez la lune vous sourire, pensez à Neil Armstrong et faites-lui un clin d'œil ». Ce message a suscité de nombreuses réactions, dont le hashtag Twitter « #WinkAtTheMoon ».

Buzz Aldrin a qualifié Armstrong de « véritable héros américain et de meilleur pilote que j'aie jamais connu », et a déclaré qu'il était déçu qu'ils ne puissent pas célébrer ensemble le 50e anniversaire de l'alunissage en 2019. L'administrateur de la NASA, Charles Bolden, a déclaré : « Tant qu'il y aura des livres d'histoire, Neil Armstrong y figurera, on se souviendra de lui pour avoir fait le premier petit pas de l'humanité sur un monde au-delà du nôtre ».

Un hommage a été rendu à Armstrong le 13 septembre, à la cathédrale nationale de Washington, dont le Space Window représente la mission Apollo 11 et contient un morceau de roche lunaire au milieu de ses panneaux en vitrail. Étaient présents les coéquipiers d'Armstrong dans la mission Apollo 11, Collins et Aldrin, Gene Cernan, commandant de la mission Apollo 17 et dernier homme à avoir marché sur la Lune, et l'ancien sénateur et astronaute John Glenn, premier Américain en orbite autour de la Terre. Dans son éloge funèbre, Charles Bolden a loué le « courage, la grâce et l'humilité » d'Armstrong. Cernan s'est souvenu de l'approche d'Armstrong sur la Lune avec peu de carburant : « Quand la jauge indique vide, nous savons tous qu'il reste un ou deux gallons dans le réservoir ! » Diana Krall a chanté la chanson « Fly Me to the Moon ». Collins a dirigé les prières. David Scott a parlé, peut-être pour la première fois, d'un incident survenu au cours de leur mission Gemini 8 : quelques minutes avant que l'écoutille ne soit scellée, un petit morceau de colle séchée est tombé dans le loquet de son harnais et l'a empêché de se boucler, menaçant d'interrompre la mission. Armstrong a alors demandé à Conrad de résoudre le problème, ce qu'il a fait, et la mission a pu se poursuivre. "Cela s'est produit parce que Neil Armstrong était un joueur d'équipe - il a toujours travaillé au nom de l'équipe". Bill Johnson, membre du Congrès de l'Ohio, l'État d'origine de Neil Armstrong, a pris la tête des appels lancés au président Barack Obama pour qu'il autorise des funérailles nationales à Washington D.C. Tout au long de sa vie, Neil Armstrong a fui la publicité et a rarement accordé des interviews. Consciente qu'Armstrong se serait opposé à des funérailles nationales, sa famille a choisi d'organiser des funérailles privées à Cincinnati. Le 14 septembre, les restes incinérés d'Armstrong ont été dispersés dans l'océan Atlantique depuis le USS Philippine Sea. Les drapeaux ont été mis en berne le jour des funérailles d'Armstrong.

En juillet 2019, après les observations du 50e anniversaire de l'alunissage, le New York Times a rapporté les détails d'un procès pour faute médicale que la famille d'Armstrong avait intenté contre l'hôpital Mercy Health-Fairfield, où il est mort. Alors qu'Armstrong semblait se remettre de son pontage, des infirmières ont retiré les fils reliés à son stimulateur cardiaque temporaire. Il a commencé à faire des hémorragies internes et sa tension artérielle a chuté. Les médecins l'ont emmené au laboratoire de cathétérisme de l'hôpital, et n'ont commencé à l'opérer que plus tard. Deux des trois médecins qui ont examiné les dossiers médicaux dans le cadre du procès ont qualifié cette erreur de grave, affirmant que l'opération aurait dû commencer immédiatement ; les experts auxquels le Times a parlé, tout en nuançant leur jugement en notant qu'ils n'étaient pas en mesure d'examiner les dossiers spécifiques de l'affaire, ont déclaré que le fait d'emmener un patient directement en salle d'opération dans ces circonstances lui donnait généralement les meilleures chances de survie. La famille a finalement conclu un accord pour 6 millions de dollars en 2014. Des lettres jointes aux 93 pages de documents envoyés au Times par un inconnu montrent que ses fils ont laissé entendre à l'hôpital, par l'intermédiaire de leurs avocats, qu'ils pourraient discuter publiquement de ce qui est arrivé à leur père lors des célébrations du 45e anniversaire en 2014. L'hôpital, craignant la mauvaise publicité qui résulterait du fait d'être accusé d'avoir causé par négligence la mort d'une figure vénérée comme Armstrong, a accepté de payer à condition que la famille ne parle jamais du procès ou du règlement. La femme d'Armstrong, Carol, n'était pas partie au procès. Elle aurait estimé que son mari aurait été opposé à une action en justice.