Une vie sans fin

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Une vie sans fin
Deuxième série
Saison 9 Épisode 6
Titre original The Woman Who Lived
Réalisation Ed Bazalgette
Scénario Catherine Tregenna
Production Derek Ritchie
1re diffusion (BBC One)
1re diffusion francophone (France 4)
Durée 45 minutes
No chronologique 257

Docteur Douzième Docteur
Autres personnages Ashildr / Moi
Antagonistes Leandro
Époque 1651
Chronologie
Liste des épisodes

Une vie sans fin (The Woman Who Lived en VO, littéralement : La femme qui vécut) est le sixième épisode la neuvième saison de la seconde série de la série télévisée britannique de science-fiction Doctor Who, diffusé sur la BBC le .

Distribution[modifier | modifier le code]

  • Peter Capaldi : Le Docteur
  • Jenna Coleman : Clara Oswald
  • Maisie Williams : Ashildr - L'Abominable
  • Rufus Hound : Sam Swift
  • Elisabeth Hopper : Lucie Fanshawe
  • John Voce : Mr Fanshaw
  • Struan Rodger : Clayton
  • Gruffudd Glyn : Piquier Lloyd Llywelyn
  • Reuben Johnson : Piquier William Stout
  • Ariyon Bakare : Leandro
  • Gareth Berliner : Cocher
  • Daniel Fearn : Badaud
  • Karen Seacombe : Second Badaud
  • John Hales : Bourreau
  • Will Brown : Voix de l'Abominable

Résumé[modifier | modifier le code]

Le Docteur se pose en 1651, sans Clara qui est partie en excursion avec sa classe. Le Docteur est à la recherche d'une mystérieuse amulette, son détecteur l'amène vers un carrosse dont les occupants nobles sont alors en plein braquage par l'Abominable. Le cocher profite de la dispute entre le Docteur et le bandit pour fuir avec l'objet. Le brigand est déçu mais content de revoir le Docteur : il s'agit d'Ashildr. Le Docteur l’accompagne chez elle et découvre ce qu'a traversé la jeune viking immortelle : avec le temps, elle a oublié son nom, répondant au nom de « Moi », et possède de nombreux talents mais vit seule après avoir perdu de nombreux proches, dont ses enfants lors d'une épidémie de peste noire. Lasse, elle veut partir avec le Docteur mais il refuse.

Le Docteur accepte cependant de l'aider à récupérer l'amulette, l'Œil d'Hadès, en cambriolant la maison des nobles. Quand il veut savoir ce qu'Ashildr compte en faire, elle révèle son plan : l'utiliser pour ouvrir un portail vers une autre galaxie et partir avec son allié Leandro, un extraterrestre à tête de lion. L'amulette ne fonctionne que par un sacrifice et elle compte tuer son domestique âgé pour cela. Le Docteur parvient à empêcher cette mort et Ashildr fuit en apprenant que le rival de l'Abominable, Sam Swift, va être exécuté. Swift et le Docteur essaient de gagner du temps en distrayant la foule par quelques blagues mais Ashildr finit par activer le portail via Swift. Leandro révèle alors qu'il n'a jamais eu l’intention de partir mais d'envahir la Terre et le portail permet à sa race de commencer l’attaque. Pour refermer le portail, le Docteur rappelle à Ashildr qu'elle a une deuxième puce réparatrice. Elle l’utilise donc sur Swift, sa mort est empêchée et le portail se referme. Leandro est tué par les siens pour son échec.

Peu après, Ashildr demande au Docteur de l'emmener avec lui à nouveau. Il refuse encore, préférant qu'elle surveille Swift, qui est peut-être immortel, et expliquant qu'il préfère s'entourer de personnes mortelles pour se rappeler le cadeau de la vie. Ashildr décide alors de devenir la protectrice des humains victimes des faits d'armes du Docteur. De retour au TARDIS, Clara revient et montre au Docteur un selfie qu'elle a fait avec une élève, que le Docteur a emmené voir Winston Churchill pour un devoir. Le Docteur remarque alors qu'en arrière-plan, Ashildr les observe.

Continuité[modifier | modifier le code]

  • Le Docteur explique à Ashildr que le Grand incendie de Londres va être causé par les Terileptils, ce qui est arrivé à la fin de l'épisode de 1982 The Visitation[1],[2]. Ce sont d'ailleurs les mêmes Terileptils qui avaient détruit dans cet épisode le premier tournevis sonique du Docteur.
  • Le Docteur affirme qu'il est « contre le badinage » en référence à Robot des Bois où il critiquait l'attitude badine de Robin des bois et ses joyeux compagnons[2],[3].
  • Quand le portail de l'œil d'Hadès s'ouvre, Le Docteur dit que le violet est la couleur de la mort. Dans l'épisode Drôle de mort (2005) le neuvième Docteur disait déjà que le violet était une couleur de mauvais augure.
  • Quand le Docteur parle à Ashildr de l'immortalité, il mentionne le Capitaine Jack Harkness, devenu immortel à la fin de l'épisode À la croisée des chemins[4].
  • Ce n'est pas la première fois que le Docteur rencontre des humanoïdes léonins (Warriors' Gate).

Références culturelles[modifier | modifier le code]

  • Le Docteur qualifie Ashildr de Zorro en référence au personnage inventé en 1919 par Johnston McCulley.
  • Le Docteur se demande si le service de police de Scotland Yard existe déjà. Il n'existera en réalité qu'au siècle prochain[4].
  • Le Docteur surnomme Leandro "Lenny le Lion" en référence à une marionnette de la BBC des années 1950[4].

Production[modifier | modifier le code]

Scénario[modifier | modifier le code]

Cet épisode a été scénarisé par Catherine Tregenna qui avait auparavant écrit des épisodes de la série dérivée Torchwood[4].

Casting[modifier | modifier le code]

Tournage[modifier | modifier le code]

L'épisode fut réalisé dans le même bloc de tournage que l'épisode précédant La Fin d'une vie. La lecture du script se fit le [4].

Diffusion télévisée[modifier | modifier le code]

Diffusé le , l'épisode fut regardé par près de 6,11 millions de spectateurs, consolidant les audiences de la série. Il récolta 20 % des parts d'audience et reçut un indice d'appréciation de 81[5].

Critiques[modifier | modifier le code]

Les critiques concernant l'épisode furent très positives, l'épisode a totalisé un score de 88 % sur Rotten Tomatoes, avec un indice moyen de 9,3/10. Le consensus du site indique "The Woman Who Lived conclut une histoire de Doctor Who sur le temps, avec une performance de Maisie Williams à la fois drôle et provocante[6]. L'épisode est particulièrement apprécié pour le jeu d'acteur de Peter Capaldi et Maisie Williams, le visuel sombre de l'épisode et les dialogues entre le Docteur et Ashildr[7],[8].

Patrick Mulkern du site Radio Times donne la note de 4 étoiles sur 5 qualifiant l'épisode d'une "sombre et belle étude de l'immortalité de la brièveté de la vie" et acclamant l'épisode sur son style visuel, sur les dialogues et sur le jeu de Maisie Williams[8]. Sur le site IGN l'épisode reçoit la note de 9,2/10. Scott Collura vante la conclusion de l'arc narratif autour d'Ashildr ainsi que les éléments en attente pour la suite de la saison. Il trouve que l'épisode est "amusant tout en étant pesant" et apprécie le parallèle entre les vies du Docteur et celle d'Ashildr, le passé d'Ashildr et l'absence mystérieuse de Clara dans cet épisode[9]. Catherine Gee du Daily Telegraph donne à l'épisode la note de 5 sur 5 et vante la performance de Peter Capaldi ainsi que le scénario de Catherine Treganna, dont les dialogues donnent "un côté littéraire[10]." Alasdair Wilkins du site The A.V. Club acclame l'épisode et donne le second "A" de la saison. Il apprécie le jeu de Maisie Williams, ainsi que les discussions sur l'immortalité, mais trouve que le climax de l'épisode est bien trop rapide[11].

Toutefois, sur le site Digital Spy Morgan Jeffery trouve que le mélange "introspection" et "récit historique" ne fonctionne pas. Selon lui le récit possède de nombreux éléments "brillants" qui ne vont pas ensemble[12].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « 'Doctor Who': 10 Things You May Not Know About The Woman Who Lived – Anglophenia », BBC America (consulté le )
  2. a et b (en) « The Woman Who Lived: Hints & Teasers (Set #1) », Doctor Who Tv (consulté le )
  3. (en) « 12 great moments form the Woman Who Lived », Doctor Who Tv (consulté le )
  4. a b c d et e (en) « Doctor Who, Series 9, The Woman Who Lived: The Fact File », BBC (consulté le )
  5. (en) « Doctor Who Guide: The Woman Who Lived », doctorwhonews.net (consulté le )
  6. (en) « The Woman Who Lived », sur rottentomatoes.com (consulté le )
  7. (en) « The Doctor Who lives forever, and the woman who never asked to », The A.V. Club (consulté le )
  8. a et b (en) Patrick Mulkern, « Doctor Who The Woman Who Lived review: a dark and beautiful study of immortality and the brevity of life », Radio Times, (consulté le )
  9. (en) Scott Collura, « Doctor Who: "The Woman Who Lived" Review », Scott Collura (consulté le )
  10. (en) Catherine Gee, « Doctor Who: The Woman Who Lived, review: 'stand-out episode' », sur The Telegraph, Catherine Gee (consulté le )
  11. (en) Alasdair Wilkins, « The Doctor Who lives forever, and the woman who never asked to », sur The AV Club (consulté le )
  12. (en) Morgan Jeffery, « Doctor Who series 9: 'The Woman Who Lived' doesn't quite gel », sur Digital Spy, Morgan Jeffery (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]