Thomas-Jacques de Cotton

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Thomas Jacques de Cotton
Fonctions
Préfet de la Drôme
-
Préfet de Vaucluse
-
Député du Rhône
-
Préfet du Rhône
Biographie
Naissance
Décès
(à 74 ans)
Avignon
Nationalité
Activités
Autres informations
Parti politique
Armes
Distinctions
Archives conservées par
Archives nationales (F/1bI/157/33)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Thomas-Jacques de Cotton, né le à Lyon et mort le à Avignon, est un officier de marine, administrateur et homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Vie familiale[modifier | modifier le code]

Thomas-Jacques de Cotton est, a-t-on dit, le petit-neveu de Pierre Cotton, célèbre jésuite, confesseur d'Henri IV. Il est le fils de Martial-Paul de Cotton, écuyer, avocat au Parlement de Dijon, et de Marie de Vincent de Panette (sœur de Jean-François de Vincent de Panette).

Il se marie avec Françoise-Thérèse de Pomey de Rochefort, fille de Jean-Joseph-Luc de Pomey de Rochefort, chevalier, capitaine au régiment d'Eu-infanterie, et de Claudine-Sulpice de Ferrus. D'où :

  • Zéphirine, femme de Maurice de Payen de l'Hôtel, baron de Lagarde, mousquetaire gris ;
  • Jeanne-Louise-Gabrielle, femme de Aimé-Joseph de Guilhermier ;
  • Marie-Aimée-Gabrielle, femme d'Albin Tron de Bouchony de Montalet ;
  • Jean-Marie-Eusèbe, marié à Anne-Clothilde Bottu de Limas
  • Jean-François-Séverin, marié à Louise-Gabriel du Puy-Montbrun (fille du dernier marquis du Puy-Montbrun, son fils est autorisé à relever le nom de Dupuy-Montbrun par décret de 1866) ;

Carrière[modifier | modifier le code]

Il entre dans la Marine royale comme aspirant en 1779, est nommé garde de la Marine en 1780, et atteint le grade de lieutenant de vaisseau.

En 1791, il émigre et sert dans l'armée des Princes, fait campagne dans ses rangs en Champagne en 1792.

Rentré en France en 1800, il est, jusqu'en 1814, employé dans l'administration des Hôpitaux de Lyon et au conseil général du Rhône

En 1814, il est nommé par le comte de Bubna, après la prise de la ville par les Autrichiens, préfet provisoire du Rhône ; la Restauration le fait la même année, chevalier de l'ordre de Saint-Louis et capitaine de Vaisseau honoraire, et le collège de département du Rhône, l'élut député. 

Il siège dans la majorité de la Chambre introuvable, fait partie de la commission de la loi dite d'amnistie, et propose d'affecter la vente des forêts de l'État au rachat des rentes. Réélu, le , il réclame l'augmentation du budget de la Marine, défend les autorités de Lyon dans les terribles évènements qui ensanglantèrent cette ville, appui la nouvelle loi électorale, en déclarant « qu'elle devait être adoptée puisqu'elle ne renfermait rien en faveur du peuple », et réclame l'ordre du jour sur une pétition demandant le rappel des bannis. 

Le , il est invité, comme député du Rhône, au baptême de Monseigneur le duc de Bordeaux, fixé au 1er mai et fait chevalier de la Légion d'honneur.

Il est nommé préfet de Vaucluse, le , et est réélu député le suivant. Sorti de la Chambre au renouvellement partiel d', il administre sa préfecture d'Avignon, est nommé préfet de la Drôme, le , et est admis à la retraite comme préfet, le .

Sources[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]