Takahiro Shiraishi

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Takahiro Shiraishi
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (33 ans)
ZamaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
白石隆浩Voir et modifier les données sur Wikidata
Surnom
Twitter KillerVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Victimes
9Voir et modifier les données sur Wikidata
Condamné pour
強盗・強制性交等罪 (d) (), robbery-murder (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Condamnation

Takahiro Shiraishi (白石隆浩, Shiraishi Takahiro?, né le 9 octobre 1990) est un tueur en série japonais. Il est aussi connu sous le nom de tueur de Twitter. À Zama, entre août et , il a tué 9 personnes, des jeunes femmes pour la plupart dont 3 lycéennes[1].

Contexte[modifier | modifier le code]

Takahiro Shiraishi est né en octobre 1990 dans la ville de Zama une ville du centre de la préfecture de Kanagawa, où il a vécu avec sa sœur aînée et ses parents qui travaillaient dans l'industrie automobile[2]. En 1994, sa famille a déménagé à la ville de Yokohama, où Shiraishi a obtenu son diplôme d'études secondaires en 2009, après quoi il a travaillé dans un supermarché jusqu'en octobre 2011. Selon les souvenirs de ses collègues, il y a fait un excellent travail et a même été accepté dans le personnel permanent, mais ensuite, selon des proches, il a soudainement démissionné après être tombé en dépression. Il a ensuite multiplié les emplois et les déménagements à l'occasion desquels il a vécu pendant un certain temps à Tokyo et à Ebina[2].


Alors qu'il vivait à Tokyo, Takahiro Shiraishi travaillait officiellement comme agent de publicité pour une entreprise fournissant des emplois aux jeunes femmes ; mais en réalité, travaillait comme Kaori Scouto (un rabatteur qui attire les femmes vers des bordels pour travailler dans l'industrie du sexe) à Kabukichō, le plus grand quartier rouge de Tokyo. À ce stade, les gens avaient commencé à avertir les habitants à son sujet, le décrivant comme un « rabatteur effrayant[3]. »

Shiraishi a ensuite déménagé de Tokyo dans un appartement à Zama, en août 2017[4].

Il aurait diffusé une publicité demandant aux gens de venir chez lui pour les voir se suicider. Il a proposé de les regarder ou de les aider à se suicider[5]. Un de ses amis a indiqué qu'il s'était livré à des jeux d'étouffement avec des amis de l'école[3].

Enquête et arrestation[modifier | modifier le code]

Le frère de l'une des femmes disparues, qui avait twitté chercher quelqu'un "pour disparaître ensemble" a ouvert lui-même une enquête pour retrouver sa sœur. Une femme qui était entrée en contact avec Shiraishi a aidé l'enquête en organisant un faux rendez-vous [6]. Ils ont tous deux impliqué la police.

La police est alors arrivée à l'appartement et a demandé où se trouvait la femme disparue, Shiraishi a indiqué dans un premier temps ne pas savoir mais après que l'enquêteur a remarqué la présence du sac de la victime dans la pièce, il a avoué qu'elle était dans la glacière[1]. La police a trouvé neuf cadavres dans la maison, qui avaient tous été démembrés. Dans trois glacières et cinq grandes boîtes de rangement, la police a trouvé la tête, les jambes et les bras de ses victimes[7]. Les voisins ont confirmé que des odeurs nauséabondes de chair en décomposition venaient de la maison. Shiraishi avait jeté des membres des personnes dans sa poubelle, qui avaient été emportés dans les déchets recyclés. Huit de ses neuf victimes étaient des femmes de 15 à 26 ans.

L'enquête policière avait confirmé que la femme disparue était avec Shiraishi le 23 octobre[8].

Shiraishi a avoué avoir tué et démembré les neuf personnes[9]. Avant de commettre les meurtres, Shiraishi avait dit à son père que sa vie n'avait aucun sens[7].

Shiraishi a affirmé que son motif était le sexe. Il voulait profiter de l'état vulnérable de ses victimes pour les manipuler et les agresser sexuellement, réaliser ses fantasmes et ne pas avoir à affronter le refus de ses avances[10].

Le , Shiraishi a plaidé coupable de 9 meurtres [11] et le 15 décembre 2020, il a été condamné à mort[12]. Il a indiqué qu'il ne ferait pas appel de sa peine[13],[14],[15].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (ja) « 「カネ」に執着 座間9遺体事件から1年、白石被告の素顔 », The Sankei News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. a et b (ja) « 「いつも何かにおびえていた」 白石隆浩容疑者27年の半生 影薄い少年→夜の街で挫折…そして変わった顔つき », The Sankei News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. a et b (en) « How Japans suspected serial killer went quiet child sex trade scout », SBS Auzsstralia,‎ (lire en ligne)
  4. (en-US) Motoko Rich, « Suspect in Japan Serial-Killer Case Sought Out Suicidal People », The New York Times,‎ (lire en ligne).
  5. (en) Katherine Ramsland Ph.D., « Notable Crimes of 2017 », Psychology Today,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. (ru) « Он обещал помочь самоубийцам, приходил к ним и отрубал головы: Интернет: Интернет и СМИ », Lenta.ru,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. a et b (en) Sim, « Inside the mind of the Japanese serial killer who killed 9 people », Straitstimes, Straitstimes (consulté le )
  8. (en-GB) Mari Yamaguchi, « Japanese serial killer behind the murder of nine people 'offered suicide pact to women' », The Independent,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. Zoé Lauwereys, « Japon : un homme avoue avoir découpé neuf personnes », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. (en) « Takahiro Shiraishi », Generation Why Podcast, Generation Why Podcast (consulté le )
  11. (en-GB) « Japan 'Twitter killer' pleads guilty to murders », BBC News (consulté le )
  12. (en-GB) « Japan 'Twitter killer' Takahiro Shiraishi sentenced to death », BBC News: Asia, BBC News, (consulté le )
  13. (en-GB) « Japanese 'Twitter killer' sentenced to death for murders of nine people », CNN,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. (en) « Japan's Takahiro Shiraishi, dubbed 'Twitter killer', sentenced to death for dismembering nine people », firstpost.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. « Japon : Le « tueur de Twitter » ne fera pas appel de sa condamnation mais espère se marier », 20 minutes,‎ (lire en ligne, consulté le ).