Aller au contenu

Suzanne Rey

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Suzanne Rey
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Suzanne Louise Rey
Nationalité
Formation
École normale supérieure (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Autres informations
Maîtres
Albert Bayet, Arthur Huby (d), Pierre ClaracVoir et modifier les données sur Wikidata

Suzanne Rey (1915-2006[1]) est une enseignante française de lettres.

Fille d'Augustin Rey, ingénieur des arts et métiers d'origine aveyronnaise, Suzanne Rey naît le à Paris[2]. Après un pensionnat privé, elle suit les cours du lycée Lamartine, où elle apprend grec ancien et latin et reçoit sept prix d'excellence[3]. Incitée à préparer le concours de l'École normale supérieure de jeunes filles, elle préfère cependant se tourner vers l'École normale supérieure, sur les conseils de Robert Klaerr[3]. En 1934, elle entre à cet effet en classes préparatoires au lycée Louis-le-Grand[3]. Elle y suit particulièrement les cours d'Albert Bayet, Arthur Huby et Pierre Clarac[4].

Reçue à l'ENS en 1936[5], elle est ainsi une des 41 élèves féminines de l'établissement, avant qu'il ne ferme ses portes aux femmes en 1940[6].

En 1940, elle est reçue à l'agrégation[7],[8] féminine de lettres[9]. Elle prend comme sujet de son mémoire de diplôme d'études supérieures la Vie de Rancé, sous la direction de Maurice Levaillant[10]. Elle est affectée pendant deux ans à Troyes, puis revient au lycée Lamartine[10]. Ayant inscrit un sujet de thèse sur les Mémoires d'outre-tombe, elle y renonce toutefois après 1945[10]. Mutée au lycée Molière, où elle côtoie Henriette Arasse[11], elle y enseigne le grec en classes préparatoires[10]. Elle prend sa retraite en 1980[2].

Elle meurt en , à 91 ans[7].

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. a et b Garrigou et al. 1997, p. 259.
  3. a b et c Garrigou et al. 1997, p. 255.
  4. Garrigou et al. 1997, p. 256.
  5. Recherche sur archicubes.ens.fr.
  6. Loukia Efthymiou, « Le genre des concours », Clio, vol. 18,‎ , p. 91-112 (lire en ligne).
  7. a et b https://ancienselevesmoliere.jimdo.com/app/download/5333619366/bulletin2008.pdf.
  8. Association amicale de secours des anciens élèves de l'Ecole normale supérieure, L'Association, (lire en ligne), p. 156
  9. Note : en 1940, le concours n'étant pas organisé pour les hommes en raison de la mobilisation, toutes les candidates sont étiquetées « lauréates de l'agrégation féminine », y compris dans les matières telles que philosophie ou anglais où un tel concours féminin n'a jamais existé[pertinence contestée]. Voir Recherche dans le répertoire des agrégés de l'enseignement secondaire (1809-1960) d'André Chervel.
  10. a b c et d Garrigou et al. 1997, p. 257.
  11. Arnaud Costechareire (sous la dir. de Sylvie Schweitzer), Parcours de khâgneux et de khâgneuses du lycée du Parc et du lycée de jeunes filles de Lyon (1924-1968) (thèse de doctorat en histoire), Lyon, université Lyon-II, (SUDOC 175095264, lire en ligne), p. 178.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Marcel Garrigou (dir.) (postface Pierre Bize), Khâgne, et après ? : lycée Louis-le-Grand, 1934-1939, Toulouse, Arts et Formes, , 328 p. (ISBN 2-9511146-0-5), p. 255-259.