Saint-Urcize

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Saint-Urcize
Saint-Urcize
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Arrondissement Arrondissement de Saint-Flour
Intercommunalité Communauté de communes de Caldaguès-Aubrac
Maire
Mandat
Bernard Remise
2014-2020
Code postal 15110
Code commune 15216
Démographie
Population
municipale
506 hab. (2014)
Densité 9,3 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 41′ 51″ nord, 3° 00′ 17″ est
Altitude Min. 1 044 m
Max. 1 427 m
Superficie 54,3 km2
Élections
Départementales Canton de Chaudes-Aigues
Localisation
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Saint-Urcize (en occitan Sent Rocise) est une commune française, située dans le département du Cantal en région Auvergne.

Géographie

Paysage aux environs du hameau de Grezettes, commune de Saint-Urcize.

La commune est située dans le Massif central en Aubrac. Aux abords immédiats du village, on peut découvrir la vallée glaciaire de la Lhère (affluent du Bès) et sa forme en auge caractéristique. La vallée est bordée de falaises basaltiques verticales qui contrastent avec un fond très plat correspondant à une zone de surcreusement (ou ombilic) qui a été comblée par la suite. La Lhère, en rejoignant le fond surbaissé de la vallée, forme une série de petites chutes d'eau connues sous le nom de cascades de Gouteille. Plus proche du village, un petit affluent de la Lhère sur sa rive gauche forme la cascade de Jiou-Jiou.

La commune est également traversée par un autre ruisseau important : le Rioumau, qui constitue le principal affluent du Bès. Non loin du confluent avec ce dernier, le Rioumau franchit un verrou glaciaire et a creusé une petite gorge de raccordement (près des villages de Repons et Pénaveyre).

Par ailleurs, la ligne de crête de l'Aubrac passe sur la bordure ouest de la commune et va du Puy de Gudette (1 427 mètres) au sud au sommet du Drellier (1 342 mètres) au nord. L'enneigement important de ce secteur a permis la création de la station de ski qui a pris le nom de Super Blaise.

Histoire

Héraldique

Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

D’azur aux trois poissons nageant l’un sur l’autre, le second contourné, au chef de sable chargé d’un ours issant d’or armé et langué de gueules.

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mars 2008 Pierre Raynal    
mars 2008 réélu avril 2014 Bernard Remise[1]    

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[2]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[3],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 506 habitants, en augmentation de 4,98 % par rapport à 2009 (Cantal : −1,2 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 7111 6831 6451 8751 5651 5831 4931 4841 466
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3801 3251 3471 2931 2711 2031 2331 2071 217
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1181 1061 059913992998992821726
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2012 2014
733654652510543527501496506
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[4] puis Insee à partir de 2006[5].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

  • Belvédère du rocher de la Vierge au centre du village sur lequel s'élevait autrefois le donjon d'un château fort. De ce château fort, ne subsiste aujourd'hui qu'une tour carrée, bien conservée, datant du XIIIe siècle.
  • Église romane classée datant du XIIIe siècle, pourvue d'un clocher à peigne et du seul déambulatoire de haute Auvergne.

École

Au début du XVIIe siècle, Saint-Urcize possède déjà une école laïque et gratuite. En 1636, Antoine Disse, « régent d’escolle », est engagé par la communauté des habitants qui lui attribuent une maison et des gages. Le degré d’alphabétisation de la population est important : l’étude des registres de la justice de Saint-Urcize au XVIIIe siècle permet de constater que sur 1 414 témoins, 686 hommes et 23 femmes savent signer, alors que 408 hommes et 297 femmes déclarent ne pas savoir écrire.

Personnalités liées à la commune

Le docteur Pierre Raynal, est originaire de Saint-Urcize. Il fut à l'origine de la cure thermale de Chaude- Aigues et exerçait comme médecin dans cette ville. Il devint maire de Chaudes-Aigues, président du conseil général du Cantal puis, député du Cantal. Homme d'une grande générosité de sa personne qui n'hésitait pas à affronter les tourmentes de neige pour aller soigner les malades dans la montagne. En urgence dans la neige, sa voiture tomba en panne et il continua, à pied, avec ses chaussures de ville, son imperméable et sa mallette.

Langue

La langue occitane qu'on y parle fait partie du dialecte languedocien et non de l'auvergnat.

Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

  1. Liste des maires du Cantal, site de la préfecture du Cantal (consulté le 10 août 2014).
  2. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  3. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  4. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  5. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .

Voir aussi

Liens externes

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