Rue du Croissant (Paris)

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2e arrt
Rue du Croissant
Voir la photo.
Rue du Croissant vue de la rue Montmartre.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 2e
Quartier Mail
Début Rue du Sentier
Fin Rue Montmartre
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue du Croissant
Géolocalisation sur la carte : 2e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 2e arrondissement de Paris)
Rue du Croissant
Images sur Wikimedia Commons Images sur Wikimedia Commons

La rue du Croissant est une rue du 2e arrondissement de Paris.

Situation et accès

Odonymie (origine du nom)

Il est le plus souvent indiqué dans les sources secondaires que la rue du Croissant aurait été nommée selon la description d'une ancienne enseigne pendue (« depuis 1612 », selon le panneau Histoire de Paris présent à l'extrémité est de la rue).

L'inventaire après décès des biens de Maurice Maçon, maître tondeur (tisserand), dressé en 1583 évoque des « biens sis rue du Croissant, en une maison à l'enseigne du Croissant, paroisse Saint-Eustache »[1] (l'enseigne se présente généralement sous la forme d'un emblème ou d'un objet symbolique[2] apposé sur la façade. Cet élément permet de se repérer dans la ville avant la fixation du nom des rues ou l'usage de la numérotation au XVIIIe siècle[3]).

Historique

Cette rue, qui porte ce nom depuis 1612, longeait le cimetière Saint-Joseph[4] qui fut remplacé, à partir de 1796, par le marché Saint-Joseph.

Elle est citée sous le nom de « rue du Croissant » dans un manuscrit de 1636.

La rue du Croissant était une rue spécialisée dans l'impression de la presse. Balzac fréquentait régulièrement le Café du Croissant, juste avant qu'il commence à publier La Comédie humaine.

Aujourd'hui, la rue du Croissant est une rue beaucoup plus calme ; seules quelques inscriptions rappellent son activité de presse d'antan.

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Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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  • Au no 5 se trouvait l'éditeur de partitions de musique Pascal Tralin (Baubigny 1835 - Maisons-Alfort 1893) connu sous le nom « P. Tralin ».
  • Au no 19 de la rue, il y avait au XVIIe siècle une chapelle et un cimetière où fut enterré Molière, en 1673, et probablement La Fontaine. Leurs restes furent transférés au cimetière du Père-Lachaise.
  • Au no 20 se trouvait l'éditeur Marcel Labbé, éditeur de musique au début du XIXe siècle.
  • Au no 27 se trouvait le siège du journal L'Humanité de 1909 à 1913.

Références

  1. « Inventaire après décès de Maurice Maçon, maître tondeur, rue du Croissant au faubourg Montmartre [biens sis rue du Croissant, en une maison à l'enseigne du Croissant, paroisse Saint-Eustache]. », sur FranceArchives (consulté le )
  2. « ENSEIGNE : Définition de ENSEIGNE », sur www.cnrtl.fr (consulté le )
  3. Edouard Fournier, Paris par ses enseignes, Paris, Editions La Bibliothèque, (ISBN 2-909688-07-0), p. 41
  4. « Le cimetière Saint-Joseph », tombes-sepultures.com.

Voir aussi

Articles connexes