Rue Bernard-Palissy

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6e arrt
Rue Bernard-Palissy
Voir la photo.
Rue Bernard-Palissy au carrefour de la rue du Sabot (à droite).
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 6e
Quartier Saint-Germain-des-Prés
Début 54, rue de Rennes
Fin 15, rue du Dragon
Morphologie
Longueur 106 m
Largeur 10 m
Historique
Dénomination 1864
Ancien nom Petite rue Taranne
Géocodification
Ville de Paris 0899
DGI 0898
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Bernard-Palissy
Géolocalisation sur la carte : 6e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 6e arrondissement de Paris)
Rue Bernard-Palissy

La rue Bernard-Palissy est une voie du 6e arrondissement de Paris, en France.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

La rue Bernard-Palissy est une voie publique située dans le 6e arrondissement de Paris. Elle débute au 54, rue de Rennes et se termine au 15, rue du Dragon.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Elle porte le nom du célèbre potier et émailleur Bernard Palissy (1510-1590), qui aurait habité rue du Dragon, en face de la voie qui porte son nom.

Historique[modifier | modifier le code]

Cette voie est ouverte entre 1620 et 1652 entre la rue de l'Égout et la rue du Sépulcre (rue du Dragon depuis 1808) sous le nom de « petite rue Taranne[1] ». L'épithète « petite » permet de la distinguer de la rue Taranne.

Elle prend sa dénomination actuelle le .

Le prolongement de la rue de Rennes au nord de la rue de Vaugirard, déclaré d'utilité publique le [2], entraine la disparition de la rue de l'Égout et de la partie de la rue Bernard-Palissy y débouchant.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

  • L'intersection de la rue Bernard-Palissy avec la rue du Sabot « forme un tournant difficile qui sert souvent d’épreuve aux conducteurs des attelages à quatre »[3].
  • No 7 : siège des Éditions de Minuit[4] depuis . Les locaux étant situés dans une ancienne maison close et la loi Marthe Richard disposant que les maisons de tolérance devait être habitées, l'écrivain Jacques Brenner y résidait en permanence dans les années 1950, le jour au deuxième étage et la nuit au troisième[5].
  • No 11 : Ivry Gitlis a vécu dans cet immeuble[6].
  • No 15 : Maggy's club, boîte de nuit.

Dans la littérature[modifier | modifier le code]

  • Dans le roman Vers les hauteurs de Ludovic Escande (Allary Éditions, 2023), un personnage escalade le bâtiment du no 7, siège des éditions de Minuit[7].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, p. 186.
  2. Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : Recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), (lire en ligne), « Décret du 28 juillet 1866 », p. 368.
  3. Marquis de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris, VIe arrondissement, Paris, Librairie Hachette, , page 12.
  4. « Les Éditions de Minuit », data.bnf.fr.
  5. Schlesser, Gilles, (1944- ...), Promenades littéraires dans Paris (ISBN 978-2-37395-010-6 et 2-37395-010-3, OCLC 979542993, lire en ligne)
  6. « Délibération sur l’apposition d’une plaque commémorative en hommage à Ivry Gitlis au 11 rue Bernard Palissy – EELV Paris 6 » (consulté le )
  7. Frédéric Beigbeder, « L'éditeur sur le toit », Le Figaro Magazine,‎ , p. 91 (lire en ligne).

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]