Route des Crêtes (massif des Vosges)

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Route des Crêtes
Image illustrative de l’article Route des Crêtes (massif des Vosges)
Passage sous le Rothenbachkopf.
Historique
Ouverture 1915
Caractéristiques
Longueur 88 km
Direction Nord-sud
Extrémité Nord D 48 Sainte-Marie-aux-Mines
Extrémité Sud D 431 Uffholtz
Territoire traversé
1 région Grand Est (Alsace et Lorraine)
2 départements Haut-Rhin et Vosges

La route des Crêtes est une voie de communication créée pendant la Première Guerre mondiale dans un but stratégique afin d’assurer la logistique et la défense sur le front des Vosges. Longue de 88 kilomètres, la route des Crêtes des Vosges s'étend entre Sainte-Marie-aux-Mines au nord et Uffholtz au sud à proximité de Cernay. Elle passe du nord au sud par le col du Bonhomme, le col de la Schlucht, le massif du Hohneck, le Markstein, le Grand Ballon et le Vieil Armand. Son point le plus élevé est à 1 341 m au col du Grand Ballon. En hiver, elle est fermée au nord entre le col de la Schlucht et le col du Calvaire pour faire place aux pistes de ski de fond, et entre le col du Bonhomme et le col des Bagenelles[1] et au sud entre le Grand Ballon et les pistes de ski de La Bresse-Kastelberg.

Géographie[modifier | modifier le code]

Parcours[modifier | modifier le code]

Du nord au sud, la route des Crêtes passe par :

Profil[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

L'organisation de la ligne de défense sur la crête des Vosges a été planifiée en par le général Dubail. Elle consistait à créer une ligne de centres de résistances établis sur la crête et reliés par des voies de communication qui étaient de trois types différents :

  • des rocades éloignées reprenant les routes existantes à l'arrière du front ;
  • des rocades rapprochées permettant la circulation latérale des troupes ;
  • des chemins transversaux ;

Dans ce contexte, la route des Crêtes correspond à une rocade rapprochée permettant des communications Nord-Sud entre les différentes vallées. Elle existait déjà à cette époque du Ballon de Guebwiller au Breitfirst[source insuffisante][2]. Les travaux militaires ont complété le parcours existant en privilégiant les passages masqués aux vues de l'ennemi en particulier entre le col du Bonhomme et le Markstein. Dans ce secteur, on voit peu l'Alsace depuis la route des Crêtes puisqu'elle reste constamment sur le versant ouest. Il s'agit d'un exemple de défilement au sens militaire : tracé permettant au défenseur de se trouver à l'abri des projectiles de l'assaillant.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Corinne Bart et Friedrich Gier, La Route des Crêtes, Strasbourg, Coprur, , 69 p. (ISBN 2-84208-149-8)
  • Collectif, Parc naturel régional des Ballons des Vosges, Nouveaux-Loisirs, coll. « Guides Gallimard », , 192 p. (ISBN 2-7424-0563-1)
  • Christophe Courau, Nathalie Moreau et Francine Pigelet-Lambert, Vosges, Paris, Hachette, coll. « Guide évasion », , 302 p. (ISBN 978-2-01-240495-3)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Accès à la station du Lac Blanc dans les Vosges », sur kaysersberg.com (consulté le )
  2. « La route des crêtes dans les Vosges », sur www.passion-histoire.net