Famille Rouph de Varicourt

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La famille Rouph de Varicourt est une famille notable française.

Probablement originaire d'Angleterre, elle est installée depuis le XVIIe siècle dans le Pays de Gex à Versonnex près de Ferney dans l'Ain. Elle est alliée à toutes les familles notables de la région aux XVIIIe et XIXe siècle (Emery, Balleydier, Matherot, Borssat d'Hauterive, Girod de l'Ain, Masson d'Autume, Duval...).

Ses membres se sont distingués en servant la France, notamment dans les Gardes du Corps du Roi de France.

  • Tout d'abord leur grand-père Daniel-César Rouph de Varicourt (1690-1773), officier dans le régiment de Quercy, nommé procureur du Roi à Gex le , marié à Marie Borsat des Dombes ;
  • Le père Marin-Étienne Rouph de Varicourt, maréchal de camp mort chez lui à Gex le , époux de Gilberte Prospère Prez de Crassier, dont il eut dix enfants ;
  • Son fils, Pierre-Marin Rouph de Varicourt, fut curé de Gex avant et après la Révolution et mourut évêque d'Orléans en 1822 après avoir laissé des mémoires très intéressants sur l'Émigration ;
  • Sa fille, Reine Philiberte Rouph de Varicourt (1757-1822), remarquée par Voltaire lors de son séjour à Ferney ; il en fait sa fille adoptive, la marie au marquis de Villette et la fait entrer dans le monde littéraire sous le nom de « Belle et Bonne »[1] ;
  • François, né le à Gex, reçu garde du corps du Roi le qui succombe sous les coups lors des émeutes des 5 et qui amènent les femmes de Paris à venir chercher à Versailles « le Boulanger, la Boulangère et le Petit Mitron ». Se précipitant à la porte des appartements royaux en criant « Sauvez la Reine ! », il contient avec un autre camarade, Miomandre de Sainte Marie, la ruée de ceux qui veulent assassiner « l'Autrichienne ». Leur courage va permettre à la Reine de se réfugier dans l'appartement du Roi. La tête de François fut tranchée et mise au bout d'une pique, c'est sa tête que l'on voit sur les gravures montrant le peuple escortant le retour de la famille royale à Paris[2].
  • Claude Gabriel Rouph, né le qui fut reçu garde du Roi en considération de son frère tué.
  • Louis Marie Joseph Rouph, dernier garde du Corps de la famille, né le et baptisé à Gex le , qui épouse à Londres Marie Jeanne Thérèse Nadal de Saintrac, née à Basse-Terre en Guadeloupe le , meurt à la Martinique au Lamentin le . De son mariage à Londres avec Marie Jeanne Thérèse Nadal de Saintrac naquit un fils au Mouillage de la Martinique (St Pierre) le , Louis Prosper Charles Thérèse Rouph de Varicourt.

Notes et références[modifier | modifier le code]