Renaud VI de Pons

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les fortifications de Pons.
Sceau de Renaud de Pons, Quittance de 200 francs or..., musée archéologique de Pons.

Renaud VI, sire de Pons (1343, 1426), fils de Renaud V de Pons et de la fille de Guillaume de Flotte de Revel, seigneur de Ravel, fut un important seigneur féodal du XIVe siècle.

Biographie

Durant son enfance son tuteur est Guillaume de Mont-lieu.

Possessions

Renaud VI de Pons est vicomte de Carlat (qu'il vend en 1392) et en partie de Turenne, seigneur de Ribérac, de Montfort, d’Aillac, de Carlux, de Plassac, des îles de Marennes, d’Oléron, de Saint-Mégrin, de Viroul, de Château-Renaud, conservateur des trêves de Guyenne, chevalier banneret, titré « cousin du roi ». Il fut un des guerriers diplomates les plus célèbres du XIVe siècle[1].

Carrière

Lieutenant du roi en Poitou, Saintonge et Angoumois, il cumule les titres obtenus par les alliances de ses pères aux familles seigneuriales. Vivant en pleine guerre de Cent Ans, il s'allie aux Anglais par intérêt, quitte et reprend quatre fois le parti anglais en 1369 et 1370.

En 1371 il revient définitivement au roi de France et se distingue durant les campagnes de Poitou, de Saintonge et du Périgord, en combattant au côté du connétable Bertrand Du Guesclin.

Il assiège Soubise en août 1372[2], puis Pons à la fin septembre de la même année où la ville se rend aux armées du roi de France[3]. Charles V concède alors qu’il lui doit la Guyenne et, plus tard, Charles VI le surnomme : « le père protecteur et conservateur des deux Aquitaines ».

Par la suite, Renaud VI est nommé lieutenant de l'amiral de France en 1381.

Renaud VI fut conservateur des trêves de Guyenne pour la première fois en 1384 et le demeura pendant trente ans. La grandeur des sires de Pons est alors à son apogée.

De lui provient cet adage fort connu en Saintonge :

Si roi de France ne puis être,
Sire de Pons voudrais être.

Il participe aux sièges de Mortagne, de Blaye et de Bourg, en 1406 et 1407.

De 1408 à 1415, il participe à des négociations avec les Anglais. Des missions particulières lui sont confiées mais il cesse cette activité en 1417 et meurt en 1427.

Famille

Il se marie plusieurs fois : Le 8 novembre 1364 ou 1365 avec Marguerite de Périgord qui lui donne un fils :

Le 17 janvier 1411 avec Marguerite de La Trémoïlle, fille de Guiy, comte de Guines, et de Marie de Sully, qui lui donne :

En 1416 avec Catherine de Montbron, dont il eut Marie de Pons, qui épousa Jean Gaudin, chevalier, seigneur de Martigné-Ferchaut, d'Assé et de Lavardin)

Notes et références

  1. Archives historiques de Saintonge et d’Aunis, 1902, par Jules Chavanon, archiviste paléographe, tomes XII et tome XXXI.
  2. J. COMBES, La Charente-Maritime - L'Aunis et la Saintonge des origines à nos jours, éditions Bordessoules, 1981, p.168
  3. J. COMBES, La Charente-Maritime - L'Aunis et la Saintonge des origines à nos jours, éditions Bordessoules, 1981, p.169

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Biographie dans l’Art en Saintonge et en Aunis
  • Histoire généalogique de Courcelles,
  • Archives historiques de Saintonge et d’Aunis, 1902, par Jules Chavanon, archiviste paléographe, tomes XII et tome XXXI.
  • Archives du Poitou (1881-90)