Portail:Cambrai/Le saviez-vous ?

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Selon la légende c'est au début du XIIIe siècle qu'un tisserand appelé Baptiste Cambray (ou Chambray), originaire du village de Cantaing-sur-Escaut près de Cambrai, aurait mis au point un procédé de tissage du lin qui permettait de réaliser une toile plus fine. Elle aurait ainsi reçu le nom de « batiste » (et en anglais de cambric). Cette version n'a aucun fondement historique. Cependant le tissage de la toile de lin en Cambrésis est très ancien et probablement antérieur à la conquête romaine. La batiste du Cambrésis s'exportait vers l'Italie et l'Espagne, la Flandre et les Pays-Bas, l'Angleterre et la France.


Introduction

La section Le saviez-vous ? du portail met en avant aléatoirement des informations et anecdotes insolites autour de Cambrai, parmi une sélection reprise ci-dessous. Pour ajouter un ensemble d'anecdotes au tirage aléatoire, veuillez suivre les étapes suivantes  :

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Sélection no 1 modifier

La citadelle construite à Cambrai par Charles Quint avait une réputation formidable, si l'on en croit Boileau : « Cambray et Saint-Omer étaient les deux plus forts Boulevards que les Espagnols eussent à défendre. Ces villes, situées toutes deux sur les frontières de la France, lui servaient comme de fraise, et lui faisaient la loi au milieu de ses triomphes : Cambray surtout s'était rendu redoutable. Les Rois d'Espagne estimaient plus cette Place seule, que tout le reste de la Flandre ensemble. Elle était fameuse par le nombre des affronts qu'elle avait fait souffrir aux Français. »


Sélection no 2 modifier

Comme celle du Lyonnais, l'andouillette de Cambrai est préparée à partir de viande de veau et non de porc. Entre 2000 et 2015 elle a cessé d'exister dans cette fabrication traditionnelle en raison de l'interdiction de l'emploi de la fraise de veau due à l'épizootie de la vache folle (ESB). La Confrérie de l'Andouillette, créée en 1986 lors d’un salon de la gastronomie à Cambrai, réunit les amateurs de ce produit à nouveau fabriqué selon la recette traditionnelle.


Sélection no 3 modifier

Le Festival Juventus se tient chaque année en juillet à Cambrai depuis 1998, après six années passées à la Saline royale d'Arc-et-Senans. Reposant sur un concept original, il consiste à repérer à leur insu de jeunes solistes talentueux. Une fois cooptés par les anciens lauréats, ils peuvent devenir à leur tour s'ils le souhaitent « lauréats Juventus ». Le festival réunit lauréats nouveaux et anciens pour des concerts de musique de chambre et a aussi pour objectif de conseiller les lauréats et de les aider dans le lancement de leur carrière.


Sélection no 4 modifier

C'est en 1395 que Cambrai obtint définitivement de l'empereur Venceslas l'autorisation de posséder un beffroi, fonction qu'occupe depuis 1550 le clocher de l'ancienne église Saint-Martin. Érigé en style gothique entre 1447 et 1474, il s'élançait alors à près de 57 mètres de hauteur. Le beffroi prit sa silhouette actuelle à près de 62 mètres au XVIIIe siècle. Classé à l'inventaire des monuments historiques le 15 juillet 1965, ce bâtiment a été inscrit par l'UNESCO au sein d'un ensemble de 53 beffrois du Nord de la France et de Belgique sous le nom de « Beffrois de Flandre et de Wallonie ».


Sélection no 5 modifier

La communauté d'agglomération de Cambrai a été créée le 22 décembre 1992 sous la forme de communauté de villes dont elle a constitué le premier établissement en France. À ce titre, elle peut être considérée comme l'un des ancêtres de l'actuel statut de communauté d'agglomération. Rassemblant à l'origine 17 communes, elle en compte 49 au 1er janvier 2014, pour une population de 76 283 habitants (en 2010), ce qui en fait la plus petite communauté d'agglomération du département du Nord.


Sélection no 6 modifier

De sa création à 1559, l'évêché de Cambrai comprenait toute la rive droite de l'Escaut jusqu'à son embouchure dans la mer du Nord à Anvers. Il était un des trois diocèses de Basse-Lotharingie, avec ceux de Liège et d'Utrecht et recouvrait approximativement l'ancien territoire des Nerviens. Le 12 mai 1559, dans le cadre de la réorganisation religieuse des Pays-Bas espagnols, la bulle pontificale Super Universas érigea Cambrai en archevêché, tout en lui retirant une partie importante de son territoire au profit des nouveaux diocèses de Malines et d'Anvers.


Sélection no 7 modifier

Selon la légende c'est au début du XIIIe siècle qu'un tisserand appelé Baptiste Cambray (ou Chambray), originaire du village de Cantaing-sur-Escaut près de Cambrai, aurait mis au point un procédé de tissage du lin qui permettait de réaliser une toile plus fine. Elle aurait ainsi reçu le nom de « batiste » (et en anglais de cambric). Cette version n'a aucun fondement historique. Cependant le tissage de la toile de lin en Cambrésis est très ancien et probablement antérieur à la conquête romaine. La batiste du Cambrésis s'exportait vers l'Italie et l'Espagne, la Flandre et les Pays-Bas, l'Angleterre et la France.


Sélection no 8 modifier

La ferme photovoltaïque la plus importante de France devrait être mise en service en 2014 sur une centaine d'hectares de l'ancien aérodrome militaire de Cambrai-Niergnies. La société ENERTRAG et la Communauté d'agglomération de Cambrai ont signé une lettre d'intention le 28 novembre 2012. L’investissement nécessaire s'élève à plus de 90 millions d'euros et la centrale produirait près de 34 000 kWh, ce qui correspond aux besoins de 16 000 personnes ou 23 % de la population de la communauté d'agglomération.


Sélection no 9 modifier

Après l'annexion de la ville au royaume de France par le traité de Nimègue, Fénelon devint en 1695 le premier archevêque de Cambrai nommé par le roi de France. Disgracié peu de temps après en raison de ses écrits critiques du gouvernement de Louis XIV, il se retira dans son archevêché et cessa toute activité politique et philosophique, pour se consacrer à l'instruction religieuse du peuple et à des œuvres de bienfaisance. Il mourut à Cambrai en 1715 « sans devoir un sou et sans nul argent ».


Sélection no 10 modifier

Le premier plan-relief de la ville de Cambrai, réalisé par les architectes militaires de Louis XIV sur demande de Vauban, fut emporté à Berlin par les Prussiens en 1870. Les bombardements alliés de la ville au cours de la Seconde Guerre mondiale entraînèrent l'incendie du lieu où était disposée la maquette, qui brûla avec le bâtiment. Des photographies prises avant la destruction et des plans anciens permirent de restituer le plan relief en 1994, dans le cadre de la restructuration du musée de Cambrai où il est maintenant exposé.


Sélection no 11 modifier

Sous le centre de la ville de Cambrai s'étendent des galeries, des salles voûtées romanes ou gothiques. Ces excavations, les « catiches », ont servi de carrières pour l'extraction de matériaux de construction ainsi que de refuges et de caches lors des sièges, invasions ou bombardements. Il n'est pas impossible que certaines de ces excavations aient été creusées dès l'époque romaine, mais il est vraisemblable qu'elles se sont échelonnées sur une longue période, au gré des besoins.