Pont de la Citadelle (Grenoble)

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Pont de la Citadelle
Pont de la citadelle avec le quartier Saint-Laurent et le Mont Saint-Eynard
Pont de la citadelle avec le quartier Saint-Laurent et le Mont Saint-Eynard
Géographie
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Commune Grenoble
Coordonnées géographiques 45° 11′ 36″ N, 5° 43′ 27″ E
Fonction
Franchit Isère
Fonction Pont routier
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Pont de la Citadelle
Géolocalisation sur la carte : Grenoble
(Voir situation sur carte : Grenoble)
Pont de la Citadelle
Géolocalisation sur la carte : Rhône-Alpes
(Voir situation sur carte : Rhône-Alpes)
Pont de la Citadelle
Géolocalisation sur la carte : Isère
(Voir situation sur carte : Isère)
Pont de la Citadelle

Le pont de la Citadelle est un ouvrage en pierre qui franchit l'Isère et la voie de Corato à Grenoble.

Situation et description[modifier | modifier le code]

Les quais de l'Isère et le pont de la Citadelle

Le pont de la Citadelle relie la place de Lavalette (intersection des quais Jongkind et Claude Brosse), sur la rive gauche à la place Xavier-Jouvin (intersection des quais Mounier et Xavier-Jouvin), sur la rive droite[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

La construction de ce pont de pierre fut effectuée durant le Second Empire, ce qui lui valut, à l'époque de recevoir le nom de Pont Napoléon.

Le bulletin des Lois de la République française du premier semestre 1901 indique que ce pont était traversé par la ligne de tramway Grenoble-La Tronche-Croix de Montfleury[2].

La dénomination actuelle du pont est liée à l'emplacement de l'ancienne citadelle de Grenoble construite sur l'ordre de François de Bonne, duc de Lesdiguières, ancien gouverneur de Grenoble dont on peut encore apercevoir certains vestiges dont l'échauguette, située à l'angle du quai Jongkind et de la place de Lavalette, inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [3].

Représentation dans la peinture[modifier | modifier le code]

En 1867, Joséphine Fesser réalise depuis la rive gauche de l'Isère une peinture à l'huile où l'on découvre la porte de l'Île-Verte et le pont de la Citadelle[4], tandis que son compagnon Johan Barthold Jongkind, le représente dans une aquarelle en 1883[5] puis sur une peinture en 1886[6] à l'endroit où le quai portera son nom quarante ans plus tard.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Claude Muller, Grenoble, des rues et des hommes, Grenoble, Dardelet, , 276 p. (ISBN 2-900736-01-3)

Liens externes[modifier | modifier le code]

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