Place de la Reine-Astrid

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8e arrt
Place de la Reine-Astrid
Voir la photo.
La place, avec au second plan le no 5.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 8e
Quartier Champs-Élysées
Historique
Dénomination Décret du
Ancien nom Square de l'Alma
Géocodification
Ville de Paris 8105
DGI 8113
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Place de la Reine-Astrid
Géolocalisation sur la carte : 8e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 8e arrondissement de Paris)
Place de la Reine-Astrid
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La place de la Reine-Astrid est une place du 8e arrondissement de Paris, proche du pont de l’Alma.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Plaque.

Elle se trouve dans l’angle de l’avenue Montaigne et du cours Albert-Ier. Elle borde aussi la place de l'Alma. Au nord se situe l'esplanade d'Arménie. Au sud, elle fait face à la place Diana.

Le quartier est desservi par la ligne de métro 9 à la station Alma - Marceau.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Astrid de Suède.

La place porte le nom de la reine Astrid (1905-1935), épouse de Léopold III de Belgique.

Historique[modifier | modifier le code]

Le site se nomme initialement square de l'Alma.

En 1883 y est installée la statue d'Ernest-Eugène Chrétien Guerrier reforgeant son épée. En 1925, elle est transférée dans le square Galli (4e arrondissement), puis elle est fondue entre 1942 et 1944 sous l'Occupation[1],[2].

Pendant l’Exposition universelle de 1900, le sculpteur Auguste Rodin y installe un pavillon, comprenant six salles, où sont exposées ses œuvres[3].

En 1910, le square est inondé lors de la crue de la Seine[1].

La place est créée et prend sa dénomination actuelle en 1936. Elle est inaugurée sous son nouveau nom le [4].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

  • Boîte à sable[Note 1].
  • Le Monument de la reconnaissance de la Belgique à la France par de Rudder, inauguré en 1923[5], se trouve sur la place.
  • No 2 (également 2, avenue Montaigne et 46, rue Jean-Goujon) : immeuble de style néo-Louis XV construit en 1899 par Louis-Pierre-Léopard Chauvet et Alfred Coulomb ; immeuble symétrique au no 5[6].
  • No 5 (également 42, cours Albert-Ier et 41, rue Jean-Goujon) : immeuble de rapport de 1907-1908 construit par les architectes Jean Naville et Henri Chauquet[7] ; immeuble symétrique au no 2[6].


Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Il s'agit de l'une des dernières boîtes à sable de Paris. Petits édicules en fonte, elles stockaient le sable utilisé par les cantonniers pour sabler les voies en cas de neige. Trois autres existent encore à Paris : avenue Gabriel, avenue Trudaine et place Georges-Guillaumin.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « La place de la Reine Astrid - le square de l'Alma », paris1900.lartnouveau.com, consulté le 26 avril 2020.
  2. « Guerrier reforgeant son épée – Paris, 4e arr. », e-monumen.net, 2011.
  3. « Le musée Rodin », La Revue, 1er novembre 1889, sur RetroNews.
  4. « La place Reine-Astrid inaugurée », Excelsior, 22 janvier 1937, sur retronews.fr.
  5. Philippe Sorel, Le Guide du promeneur. 8e arrondissement, Paris, Parigramme, , 251 p. (ISBN 2-84096-028-1), p. 217.
  6. a et b Protections patrimoniales, 8e arrondissement, Ville de Paris, Règlement du PLU, tome 2, annexe VI, p. 237 à 432.
  7. Archives de Paris, 11Fi391.

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]