Pierre d'Alamanon

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Pierre d'Alamanon
Fonction
Évêque de Sisteron
Diocèse de Sisteron
-
Pierre Giraud (d)
Jacques Gantelmi (d)
Biographie
Décès
Activités

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Pierre d'Alamanon, ou de Lamanon, mort le , est un dignitaire de l'Église catholique, évêque du diocèse de Sisteron de 1292 à 1304.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils du troubadour Bertran de Lamanon, Pierre d'Alamanon appartient à une famille noble chevaleresque d'origine catalane, installée en Provence du temps des comtes Raimon-Bérenger[1].

Pierre d'Alamanon entre dans l'ordre des dominicains. Lors du chapitre provincial de Perpignan de 1284, il devient prédicateur général[2].

Pierre d'Alamanon rejoint Charles II d'Anjou pendant sa captivité en Aragon[2]. Il devient un des ses familiers[1],[3] et celui-ci, après sa libération en 1288, le fait nommer à l'évêché de Sisteron en 1292[2],[3].

En 1295, il chargé par Charles II d'Anjou de surveiller la construction d'un sanctuaire pour recueillir les reliques de sainte Marie-Madeleine inventées par son prédécesseur, Pierre Giraud. Il fonde ainsi l'église et le couvent dominicain de Saint-Maximin[4],[2],[5],[3],[6]. C'est également lui qui fait édifier le couvent des dominicaines de Notre-Dame-de-Nazareth d’Aix-en-Provence, toujours sur ordre de Charles II[7],[3],[6].

Il est attesté comme rational de la Chambre des comptes de Provence en 1298[3],[8].

Pierre d'Alamanon meurt le , au chapitre provincial des dominicains d'Aix-en-Provence[2].

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a et b Édouard Baratier, « Nominations et origines des évêques des provinces d’Aix et Arles », Cahiers de Fanjeaux, vol. 7, no 1,‎ , p. 115–145 (lire en ligne, consulté le ).
  2. ↑ a b c d et e Richard 1912, p. 1331.
  3. ↑ a b c d et e Thierry Pécout, « Fréjus, ses évêques et les comtes angevins autour de 1300 : l’épiscopat de Jacques Duèze », dans Jean-Paul Boyer et Thierry Pécout (dir.), La Provence et Fréjus sous la première maison d'Anjou : 1246-1382, Aix-en-Provence, Presses universitaires de Provence, coll. « Le temps de l’histoire », (ISBN 978-2-8218-8566-0, DOI 10.4000/books.pup.7205, lire en ligne), p. 93–120.
  4. ↑ Georges Digard, « Deux documents sur l'église de Saint-Maximin en Provence », Mélanges de l'École française de Rome, vol. 5, no 1,‎ , p. 313–317 (DOI 10.3406/mefr.1885.5915, lire en ligne, consulté le ).
  5. ↑ Marcel Aubert, « La construction au Moyen Age », Bulletin monumental, vol. 118, no 4,‎ , p. 241–259 (DOI 10.3406/bulmo.1960.3896, lire en ligne, consulté le ).
  6. ↑ a et b Noël Coulet, « Aix capitale sous la première maison d’Anjou », dans Élisabeth Malamut et Mohamed Ouerfelli (dir.), Villes méditerranéennes au Moyen Âge, Aix-en-Provence, Presses universitaires de Provence, coll. « Le temps de l’histoire », (ISBN 979-10-365-6158-0, DOI 10.4000/books.pup.25404, lire en ligne), p. 21–31.
  7. ↑ Noël Coulet, « Un couvent royal : les Dominicaines de Notre-Dame-de-Nazareth d’Aix-en-Provence au XIIIe siècle », Cahiers de Fanjeaux, vol. 8, no 1,‎ , p. 233–262 (lire en ligne, consulté le ).
  8. ↑ Thierry Pécout, « L’épiscopat et le gouvernement des comtés de Provence et Forcalquier sous le règne de René d’Anjou », dans Jean-Michel Matz et Noël-Yves Tonnerre (dir.), René d’Anjou (1409-1480) : Pouvoirs et gouvernement, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », (ISBN 978-2-7535-6835-8, DOI 10.4000/books.pur.124740, lire en ligne), p. 235–246.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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