Pierre Marie Brisson

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Pierre Marie Brisson
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Pierre-Marie Brisson, né à Orléans le [1], est un peintre français du courant des coloristes. Son atelier, installé à Aigues-Mortes dans le Gard, lui permet de rester proche de sa principale inspiration : la Méditerranée.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né en juin 1955, Pierre Marie Brisson s'intéresse à l'art au travers de l'archéologie et de la préhistoire. Peintre dès ses 14 ans, il développera son art, poussé par Bernard Saby[1].

Il suit les cours des beaux-arts à 20 ans, en 1975, et organise sa première exposition au musée Charles-Péguy d'Orléans[2].

En 1976, il décide de quitter son travail au sein des éditions Robert Laffont. Dès lors, il ne fera qu’« être dans la vraie vie, recevoir, partager, voyager » pour nourrir son urgence de peindre. Ce primat de la liberté se retrouve dès ses premières œuvres, des gravures aux couleurs chaudes figurant des lettres et personnages. Il ne cesse de tenter des expériences en dialogue constant avec la matière. Il cherche du côté des arts primitifs, de la préhistoire, de l’archéologie[3].

En 1979, il s'initie à la gravure à l'atelier Pasnic dans le 20e arrondissement de Paris avec la famille Herzog[4].

En 1980, il réalise sa première exposition à New York, organisée par l'éditeur Bruno Roulland[5], durant laquelle il vendra tout[3].

Entre 1990 et 1994, le Japon s'intéresse à ses œuvres dans le cadre d'une exposition itinérante organisée par Vision Nouvelle dans les villes de Tokyo, Osaka, Kobe[2].

En 1994, il décide de s'installer en Camargue, à Aigues-Mortes. Il en profite pour exposer dans le Gard régulièrement[6],[7].

Depuis, il est également présent dans des galeries en France[8],[9], aux États-Unis[10] et en Corée du Sud[11].

Sa présence se développe dans des collections publiques et privées en France, aux États-Unis, en Allemagne, au Japon, en Italie, en Argentine ou en Suisse[12].

Commentaire[modifier | modifier le code]

« Brisson réalise une radiographie intuitive dont les frottements de couleur, le découpage et le collage des matériaux divers ont une fonction similaire aux rayons X bien que plus violents dans leur action et plus doux dans ce qu’ils dévoilent. Cette attention dans le regard porté sur les objets fut mis au point par le cubisme qui s’aperçut qu’une certaine exagération dans le dessin, où les formes et les matériaux s’opposent fortement, permettrait de créer une étrange impression d’illusion… »

— Fabrice Hergott[13]

Expositions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Pierre-Marie Brisson, un peintre d'aujourd'hui dans la lignée de Matisse », sur Franceinfo, (consulté le ).
  2. a et b « Artiste contemporain français – La bio du peintre Pierre Marie Brisson », sur pierremarie-brisson.com (consulté le ).
  3. a et b « Pierre Marie Brisson, l’alchimiste des matières », sur Le Journal toulousain, (consulté le ).
  4. « Pierre-Marie Brisson », sur Pasnic (consulté le ).
  5. « Pierre-Marie Brisson », sur Galerie Claudine Legrand (consulté le ).
  6. « Aigues-Mortes : Pierre-Marie Brisson s'expose aux Capucins », sur midilibre.fr (consulté le ).
  7. « Aigues-Mortes : le peintre Pierre-Marie Brisson aux cimaises de la Galerie 37 », sur midilibre.fr (consulté le ).
  8. « Au-delà des apparences – Galerie d'art à Annecy », sur Au-delà des apparences (consulté le ).
  9. « Pierre-Marie BRISSON », sur Galerie Claudine Legrand (consulté le ).
  10. (en-US) « Pierre Marie Brisson », sur Franklin Bowles Galleries (consulté le ).
  11. « artmail.com », sur www.artmail.com (consulté le ).
  12. « Pierre Marie Brisson peintre – Les collections publiques et privées », sur www.pierremarie-brisson.com (consulté le ).
  13. Directeur du musée d'Art moderne de Paris.
  14. « - Pierre Marie Brisson », sur Le Journal des arts (consulté le ).
  15. « Pierre Marie Brisson : An overview, 1989-2015 », sur Le Journal des arts (consulté le ).
  16. « Pierre Marie Brisson », sur Le Journal des arts (consulté le ).
  17. « Europa-Courcelles », sur espace-europa-courcelles.montigny-les-metz.fr (consulté le ).
  18. « Sète. Art : plongée dans l’univers de Pierre-Marie Brisson », sur actu.fr (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Fabrice Hergott, Pierre-Marie Brisson, Paris, Librairie Séguier, 1990, 75 p.

Liens externes[modifier | modifier le code]