Pierre Levée du champ de la Fa

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Pierre-Levée du champ de la Fa
Image illustrative de l’article Pierre Levée du champ de la Fa
Vue générale de l'édifice
Présentation
Type menhir
Période Néolithique
Protection Logo monument historique Classé MH (1911)
Caractéristiques
Dimensions 4,50 m de hauteur
Matériaux grès
Décor trident
Géographie
Coordonnées 46° 32′ 35″ nord, 4° 46′ 55″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Commune La Chapelle-sous-Brancion
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
(Voir situation sur carte : Saône-et-Loire)
Pierre-Levée du champ de la Fa
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne
(Voir situation sur carte : Bourgogne)
Pierre-Levée du champ de la Fa
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Pierre-Levée du champ de la Fa

La Pierre-Levée du champ de la Fa est un menhir situé sur le territoire de la commune de La Chapelle-sous-Brancion dans le département français de Saône-et-Loire.

Historique[modifier | modifier le code]

Le menhir fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le [1]. En 1911, Joseph Déchelette le mentionne comme l'un des plus beaux menhirs de France. En comparant diverses photographies prises durant le premier quart du XXe siècle, on peut voir que le menhir s'est peu à peu incliné vers le nord-est. Sa chute intervint en 1942. Il a été redressé le 12 août 1958 à peu près dans sa position d'origine[2].

Description[modifier | modifier le code]

Le menhir a été dressé sur une rupture de pente et domine un vaste espace en pente descendant vers la rivière du Grison voisine. C'est un bloc de grès de 4,50 m de hauteur, un gisement de roche de même nature est visible à environ 250 m à l'est[2]. Le menhir comporte sur la face est une gravure en trident large de 0,43 m et haute de 0,20 m[2]. Le menhir a été christianisé par l'adjonction d'une croix sur son sommet.

Lors du redressement du menhir, un tamisage des déblais issus de la fosse de calage a livré quelques silex et des tessons de céramique noirâtre attribuée au Chalcolithique[3]. Aux alentours du menhir dans un rayon de quelques centaines de mètres divers outils lithiques ont été découverts : une douzaine de haches taillées ou polies et des ébauches, des armatures de flèches et des grattoirs en silex[2].

Folklore[modifier | modifier le code]

Selon une légende, la pierre correspond à la pierre lancée par Jésus depuis les hauteurs du Brancion lors d'un pari fait avec Satan. Le Christ perdit le défi puisque la pierre de Satan alla se ficher à l'endroit où se dresse désormais le château d'Uxelles. Selon une tradition populaire, le menhir était un lieu de pèlerinage car il avait la réputation de guérir divers maux[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Louis Lagrost, « Dolmens et menhirs de Bourgogne », Archéologia, no 238,‎ , p. 56. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Louis Lagrost et Pierre Buvot, Menhirs de Bourgogne, Montceau-Les-Mines, La Physiophile, , 159 p. (ISBN 2913007058), p. 105-108

Articles connexes[modifier | modifier le code]