Pierre Bernard (homme politique, 1934, Seine-Saint-Denis)

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Pierre Bernard
Illustration.
Fonctions
Président de l'Alliance royale
En fonction depuis le
(12 ans, 9 mois et 29 jours)
Prédécesseur Yves-Marie Adeline
Député français

(1 an, 10 mois et 2 jours)
Élection 28 mars 1993
Circonscription 12e de la Seine-Saint-Denis
Législature Xe (Cinquième République)
Groupe politique NI puis RL
Prédécesseur Alain Calmat
Successeur Éric Raoult
Maire de Montfermeil

(19 ans, 3 mois et 16 jours)
Prédécesseur Gilles Guimet
Successeur Xavier Lemoine
Biographie
Date de naissance (90 ans)
Lieu de naissance Strasbourg (France)
Nationalité Française
Parti politique Alliance royale
Profession Officier des troupes de marine retraité
Résidence Montfermeil

Pierre Bernard, né le à Strasbourg, est un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Ancien commandant d'infanterie de marine, il est le maire de Montfermeil (divers droite) de à et conseiller général du canton de Montfermeil de 1992 à 1998. Il devient député de Seine-Saint-Denis de 1995 à 1997 en remplacement d'Éric Raoult, devenu ministre.

Il fonde et préside jusqu'en 2004 « France Debout ». Il a ensuite rejoint le Centre Charlier, dirigé par Bernard Antony, ancien député européen FN et président de l'AGRIF. Il est un collaborateur régulier du Sicler (Secrétariat d'information des collectivités locales et régionales), un organisme proche de l'association ICHTUS (ex-Cité catholique) qui entend réhabiliter les communes rurales et intégrer les personnes d'origine maghrébine en les incitant à se convertir au catholicisme.

En 1988, Pierre Bernard se fait connaître en interdisant l'inscription d'enfants d'immigrés clandestins à l'école maternelle et à la cantine[1]. Il fut ainsi l'objet d'une procédure judiciaire en 2005, à l'issue de laquelle il a finalement été relaxé. Le , il assiste aux obsèques de l’ex-milicien Paul Touvier, mort en prison deux ans après sa condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité pour complicité de crime contre l'humanité. En réaction au Pacte civil de solidarité (PACS) voté en 1999, il signe la pétition Anti-PACS.

Depuis 2011, il est président de l'Alliance royale (AR), parti politique royaliste et souverainiste.

Distinction[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]