Pascal Garbarini

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Pascal Garbarini
Pascal Garbarini en 2019.
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Pascal PierreVoir et modifier les données sur Wikidata
Surnom
GarbaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
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Pascal Garbarini, né le à Levallois-Perret, est un avocat français proche des milieux nationalistes corses.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est scolarisé à Neuilly-sur-Seine en primaire au cours Charles de Foucault puis à l'école Commandant Charcot. Il grandit par la suite à Ajaccio, où il passe son baccalauréat au Lycée Fesch. Il est élevé non par sa mère mais par ses grands-parents maternels.

Après avoir obtenu une maîtrise spécialisée en droit des affaires et fiscalité (1987), un DESS de fiscalité à l'université Panthéon-Sorbonne Paris I puis une maîtrise ès carrières judiciaires (1989) et enfin l'institut de criminologie à Paris Assas, il prête serment en 1991 au barreau de Paris.

Il fait ses débuts aux flagrants délits[1] et comme collaborateur en droit des affaires au cabinet Spalter, puis en droit pénal aux côtés d'Henri Leclerc et enfin auprès du bâtonnier Vatier spécialisé en contentieux commercial et en procédures collectives.

Il a été, à partir de 1995, l'avocat des chefs présumés du Front de libération nationale corse, François Santoni[1], Jean-Michel Rossi, Jo Peraldi, et Dominique Pasqualaggi et de nombreux activistes du Front de libération nationale corse ainsi qu'Yvan Colonna[1] dans l'assassinat du préfet Érignac.

Il a également été l'avocat des membres présumés d'Armata Corsa[2].

En 2001, il se définissait comme « l'avocat des nationalistes [corses] et avocat nationaliste[2] ».

Sans « renie[r] son passé », il choisit ensuite une autre voie[1] et traite de dossiers de droit commercial, de droit pénal des affaires, de criminalité organisée et défend également de nombreux acteurs et personnalités tels que Benoit Magimel, Christophe Alévèque, François Cluzet, Nicolas Duvauchelle, Alexandre Debanne ou Alain Delon.

Influencé par Henri Leclerc et Charles Robaglia, avocat pénaliste parisien de renom, il dit admirer entre autres Jacques Isorni, qui fut l'avocat de Philippe Pétain[1], car il préfère défendre les vaincus que les vainqueurs. Il est boxeur amateur et cinéphile[1]. Il est familièrement surnommé « Garba »[1].

L'affaire du Petit Bar[modifier | modifier le code]

Cette affaire porte sur 48 millions d'euros d'investissement offshore et immobiliers qui aurait été réalisé par la bande du Petit Bar d'Ajaccio.

Pascal Garbarini est l'avocat historique de Jacques Santoni, soupçonné d'être le chef de la Bande du Petit Bar et il a déjà obtenu sa libération à plusieurs reprises pour raisons médicales[3].

En mai 2022, il est placé pour la deuxième fois en garde à vue dans le cadre d’une information judiciaire visant les membres de l’équipe de malfaiteurs corses du Petit Bar[4], un groupe dont plusieurs membres ont déjà été condamnés et qui sont soupçonnés dans plusieurs affaires criminelles[5],[6],[7],[8]. Il ressort libre de sa garde à vue sans être poursuivi. En juin 2022, à la suite de nouvelles auditions où il décide d'exercer son droit au silence, les deux juges d'instruction chargés du dossier décident de le mettre en examen pour « association de malfaiteurs » et le placent sous le statut de témoin assisté dans une affaire de blanchiment[9]. En juin 2022 il est mis en examen et placé sous contrôle judiciaire[10], mais cette mise en examen est annulé en octobre 2022 par la chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Aix-en-Provence[11].

Ouvrage[modifier | modifier le code]

  • Ma Robe pour armure, Editions Harper Collins, 2019.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g Stéphane Durand-Souffland, « Pascal Garbarini, du maquis à Paris », sur lefigaro.fr, .
  2. a et b Didier Hassoux, « Rude écorce », sur liberation.fr, .
  3. Par Le Parisien avec AFP Le 30 mars 2022 à 20h13, « Jacques Santoni, le chef présumé de la bande criminelle du «Petit Bar», remis en liberté », sur leparisien.fr, (consulté le )
  4. « L’avocat Pascal Garbarini placé en garde à vue », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « A Ajaccio, l’influence toujours présente de la bande du Petit Bar », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « Bande corse du Petit Bar : le fugitif Pascal Porri, arrêté mercredi dernier, mis en examen », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. « Bande du Petit Bar : Antony Perrino, héritier d’une des plus grosses fortunes de Corse, rattrapé par ses amitiés », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. « Affaire Sollacaro : la bande du Petit Bar renvoyée devant la cour d’assises », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « Corse : l’avocat Pascal Garbarini mis en examen pour « association de malfaiteurs » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. « « Je ne prends pas de billets de 500, si c’est la question que vous me posez » : Pascal Garbarini, avocat de la bande du Petit Bar, face aux juges », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. Enquête sur le "Petit Bar" : la mise en examen de Pascal Garbarini annulée, La Provence, 17 octobre 2022

Liens externes[modifier | modifier le code]