Parti progressiste national

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Le Parti progressiste national (PPN) est un ancien parti politique de droite du canton de Neuchâtel, en Suisse.

Historique[modifier | modifier le code]

Lors de la grève générale de 1918, des gardes civiques opposées à la grève sont créées au Locle - l'Union helvétique - et à La Chaux-de-Fonds - Ordre et Liberté[1]. L'année suivante, ces deux mouvements fusionnent pour donner naissance au Parti progressiste national[1]. Le but est alors d'unifier les partis radical-démocratique et libéral, un objectif qui n'est véritablement atteint qu'au Locle[1]. Le PPN entre au Conseil d'État, le gouvernement du canton de Neuchâtel, dès 1919 avec Edgar Renaud, qui y reste jusqu'en 1949[1]. En 1922, le PPN obtient, avec l'élection d'Ernest Strahm, un second siège, mais il est perdu trois ans plus tard[1]. En plus de Renaud et Strahm, trois autres représentants du PPN siègeront au Conseil d'État: Edmond Guinand, Jacques Béguin et Jean-Claude Jaggi. C'est également en 1922 que le PPN obtient ses meilleurs résultats au Grand Conseil avec 18 élus sur 107[1]. Son unique conseiller national, Arnold Bolle, siège de 1922 à 1931[1]. François Faessler sera, lui, président de la ville du Locle de 1948 à 1952. En 1981, le PPN fusionne avec le Parti libéral, qui fusionnera à son tour avec le Parti radical-démocratique en 2008[1].

Ce parti milite pour la Communauté professionnelle entre patrons et salariés.

Nombre de députés au Grand Conseil[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g et h Marc Perrenoud, « Parti progressiste national (PPN) », sur Dictionnaire historique de la Suisse, (consulté le )

Source[modifier | modifier le code]

Arnold Bolle, Vie civique et politique, 1948, Neuchâtel