Parc national de la Pendjari
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Superficie |
2 755 km2, 9 659 km2, 4 589,2 km2 |
Partie de |
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Catégorie UICN |
II |
WDPA | |
Création |
1961 |
Patrimonialité |
Partie d'un site du patrimoine mondial UNESCO (d) () |
Site web |
Identifiant | |
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Critères |
Le Parc national de la Pendjari est compris dans une réserve de biosphère au Nord-Ouest du Bénin, à la frontière du Burkina Faso. Il est localisé dans le département de l’Atacora sur les communes de Tanguiéta, Matéri et Kérou. Ses limites géographiques sont comprises entre 10°30’ et 11°30’ de latitude Nord et 0°50’ et 2°00’ de longitude Est.
Géographie
Le nom de la réserve de biosphère vient de la rivière Pendjari. Elle a été créée en 1986 et englobe :
- le Parc lui-même
- des zones cynégétiques Pendjari et l'Est de la zone Atacora
- une zone tampon plus ou moins étendue
Accès
Le parc est accessible par la route depuis Cotonou (630 km), depuis Ouagadougou au Burkina-Faso (370 km) ou depuis Niamey au Niger (440 km).
La faune
Le guépard est l'emblème du parc national de la Pendjari. On le trouve dans les savanes herbeuses, notamment le long de la rivière Pendjari. Les lions y sont peu nombreux (une cinquantaine) peut-être à cause de l'importante concurrence exercée par de nombreux autres carnivores. Ceux-ci, outre le guépard, sont principalement le lycaon, l'hyène, le chacal et le léopard. Les lions de la Pendjari, se distinguent par la quasi absence de crinière chez les mâles.
Parmi les grands herbivores, on observe la présence d'hippopotames, l'hippopotamus amphibius bien connu qui peut peser jusqu'à 3 ou 4 tonnes. Un autre grand herbivore est bien sûr l'éléphant d'Afrique. L'éléphant d'Afrique occidentale a les défenses un peu moins longues que celui d'Afrique de l'est.
Les autres herbivores importants que l'on trouve dans le parc sont le damalisque (ou topi), l'hippotrague (ou antilope chevaline), le cobe de Buffon, le cobe Defassa (ou waterbuck ou antilope sing-sing), le bubale et le buffle d'Afrique.
Situation écologique actuelle
D'après une évaluation faite par la CENAGREF béninoise, le parc national de la Pendjari et ses zones de chasse sont les moins dégradés du Bénin, et la situation est nettement plus favorable que dans le parc national du W du Niger voisin. La flore y est encore intacte. Le Bénin dispose de réelles compétences en matière de connaissance de la faune des zones protégées. La faune du parc, bien qu'en diminution, n'est pas encore vraiment menacée. Un nouveau système de surveillance a été mis en route, avec occupation permanente des espaces protégés. On voit déjà les signes de repeuplement par les espèces de mammifères menacés.
Un facteur favorable est que la densité de la population humaine est encore assez faible, et son accroissement naturel ne menace pas la biodiversité. Les autorités du Bénin montrent de l'intérêt à la protection de l'environnement et semblent décidés à adopter une politique volontariste en ce qui concerne la participation des populations locales.
De plus une série d'organisations et d'ONG étrangères se sont investies dans la conservation de la nature au Bénin et ailleurs en Afrique. Parmi elles se trouvent d'appréciables bailleurs de fonds.
Références
- Assédé, E.P.S., Adomou, A.C. & B. Sinsin (2012) Magnoliophyta, Biosphere reserve of Pendjari, Atacora Province, Benin. Check List 8 (4): 642-661. [1]
Voir aussi
Bibliographie
- Monika Dittrich et Stefanie Eissing, Ressources non utilisées, ressources perdues : tourisme cynégétique et élevage d'animaux sauvages au service de la conservation de la nature et du développement ; des idées venues du Bénin, vol. 3, Eschborn, Kasparek Verlag, coll. « La durabilité et ses différents visages », , 68 p. (lire en ligne)