Palais Schio

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Palais Schio
Palazzo Schio
Façade du Palais Schio
Présentation
Type
Partie de
Palaces of Vicenza (d), centre historique de Vicence (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Style
Architecture Renaissance
Architecte
Début de construction
1560
Propriétaire initial
Bernardo Schio
Localisation
Pays
Ville
Coordonnées
Carte

Le palais Schio (en italien : Palazzo Schio) est une résidence urbaine sise Contrà San Marco à Vicence, dans la province homonyme et la région Vénétie, en Italie.

Andrea Palladio est l'auteur de la composition de la façade sur rue.

Historique[modifier | modifier le code]

Plan du rez-de-chaussée du palais Schio, dû à Ottavio Bertotti Scamozzi, 1776

Palladio conçoit pour Bernardo Schio la façade de sa maison de Vicence, située près du pont Pusterla, en 1560. En raison d'obligations liées à ses réalisations à Venise, l'architecte séjourne le plus souvent dans la capitale régionale ; elles l'empêchent, probablement, de veiller attentivement à l'exécution du chantier si bien que le tailleur de pierre suspend les travaux, faute d'indications précises.

À la mort de Bernardo, sa veuve ne souhaite pas l'achèvement du palais et interrompt les travaux d'édification ; ils sont repris en 1574-1575 par Fabrizio, le frère du défunt. Les pierres et matériaux destinées à la construction étaient, depuis plusieurs années, entreposés dans la cour.

Description[modifier | modifier le code]

Dessin de la façade dû à Ottavio Bertotti Scamozzi, 1776

La façade représentative sur rue du palais est relativement peu large. Pour le traitement du piano nobile, Palladio opte pour sa division en trois travées d'égale largeur, délimitées par quatre colonnes aux chapiteaux corinthiens, dégagées aux trois quarts du mur et dont la base s'intègre au parement de l'étage du socle.

Les entrecolonnements sont occupés par trois fenêtres, dont le balcon forme une avancée, surmontées d'un fronton triangulaire en forte saillie. Destinées à éclairer un silo à grain, trois mezzanines, percées dans la corniche architravée et murées en 1825, occupaient l'extrémité supérieure.

La façade est par ailleurs animée par un jeu d'ombre et de lumière, grâce à l'articulation de son mur en plusieurs couches de profondeur obtenue par l'utilisation des colonnes, moulure et balcon des fenêtres, frontons.

L'étage du socle est recouvert d'un bossage rustique ; l'architecte rompt la relative monotonie de l'ordonnancement des pierres par le traitement du porche d'entrée et celui, tout particulièrement, des deux soupiraux qu'il entourent de motifs trapézoïdaux en saillie.

Galerie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sources bibliographiques[modifier | modifier le code]

  • Manfred Wundram, Thomas Pape, Paolo Marton : Palladio 1508-1580 Un architecte entre la Renaissance et le Baroque, Benedikt Taschen Verlag Gmbh & Co.KG, traduction française de Françoise Laugier, 1989, pp 184–185, (ISBN 3-8228-0159-3)

Sources de traduction[modifier | modifier le code]