Pak Jae-gyong
박재경
| Naissance |
 Hamgyong du Nord, Corée japonaise |
|---|---|
| Nationalité |
 Nord-coréenne |
| Profession |
Homme politique Général |
Pak Jae-gyong (박재경, né le ) est un homme politique nord-coréen[1] qui fut général dans l'Armée populaire de Corée, vice-ministre des forces armées, ainsi que membre du Comité central du Parti du travail de Corée. Il fut également délégué à la 12e Assemblée populaire suprême.
Avant sa carrière politique, il fut soldat dans l'armée et est d'ailleurs l'un des deux seuls survivants du commando du raid sur la Maison Bleue, et le seul à réussir à retourner en Corée du Nord, l'autre, Kim Shin-jo, étant capturé.
Biographie[modifier | modifier le code]
Né au Hamgyong du Nord à l'époque où la Corée est sous occupation japonaise, Pak étudie au collège militaire et politique Kim Il-sung[2].
Pak est l'un des 31 hommes sélectionnés pour le raid sur la Maison Bleue de 1968 (appelé « incident du » en Corée du Sud), une tentative d'assassinat du président sud-coréen Park Chung-hee[3]. Il est l'un des deux seuls survivants de la mission, l'autre étant Kim Shin-jo, et est le seul à parvenir à rejoindre le Nord[4].
En , il est nommé général de brigade et est fait chef du département de propagande du bureau général politique de l'Armée populaire de Corée (en)[2]. En 1989, il tient le rôle de commissaire politique du 4e corps de l'Armée populaire de Corée, et en , il est promu major-général. Au cours des élections partielles de décembre de la même année, Pak est élu fonctionnaire au Comité central du Parti du travail de Corée[2].
En , Pak est promu au rang de lieutenant-général[5]. En septembre de la même année, il est nommé directeur général du département de propagande du bureau général politique de l'armée[2]. En , il est réélu à son poste du Comité central du parti. Il est promu général en [5].
En , Pak Jae-gyong accompagne Kim Yong-sun (en), alors vice-président du Comité pour la réunification pacifique de la patrie (en), lors d'un voyage en Corée du Sud sur l'invitation de Kim Dae-jung. Pak offre trois tonnes des fameux champignons de pin des monts Chilbo de la part de Kim Jong-il[3].
En 2007, Pak délivre un autre présent de champignons de pin, cette fois de quatre tonnes, au président Roh Moo-hyun. Il est suggéré que le choix de Pak est en partie dû à son implication dans le raid sur la Maison Bleue, et que le fait de l'envoyer est une façon de se moquer du Sud[3].
Depuis 2007, Pak est vice-ministre des forces armées, et en , il est nommé membre au comité central du parti du travail de Corée[2].
Pak est délégué aux 10e et 11e Assemblées populaires suprêmes et, depuis , de la 12e Assemblée populaire suprême[5].
Au fil des années, Pak a été membre du Comité funéraire national pour les décès de Kim Il-sung, O Jin-u, Yon Hyong-muk, Pak Sung-chul, Jo Myong-rok et Kim Jong-il[2].
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Pak Jae-gyong » (voir la liste des auteurs).
- (ko) « One of NK’s richest men said to serve in assembly hall », The Korea Times (consulté le ).
- (ko) « ko:북한자료센터,주요인물 - 박재경 », Ministère de l'Unification (consulté le ).
- Kisam Kim, Kim Dae-jung and the Quest for the Nobel : How the President of South Korea Bought the Peace Prize and Financed Kim Jong-il's Nuclear Program, New York, Palgrave Macmillan, (ISBN 978-1-349-46954-3), p. 101.
- (ko) « ko:1·21 청와대 습격사건 생포자 김신조 전격 증언 », Dong-a Ilbo (consulté le ).
