Aller au contenu

Otho Robichaud

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 19 octobre 2020 à 11:32 et modifiée en dernier par CodexBot (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Otho Robichaud
Naissance
Annapolis Royal
Décès (à 82 ans)
Néguac
Nationalité Britannique
Pays de résidence Drapeau de la Nouvelle-Écosse Nouvelle-Écosse, puis Drapeau du Nouveau-Brunswick Nouveau-Brunswick
Profession
Fermier, marchand, juge de paix, officier de milice et fonctionnaire
Distinctions
Ascendants
Famille

Otho Robichaud[note 1] (né le à Annapolis Royal, mort le à Néguac), était un marchand canadien.

Biographie

Jeunesse

Otho Robichaud nait le à Annapolis Royal, en Nouvelle-Écosse[1]. Il est le fils du marchand Louis Robichaud et de Jeanne Bourgeois[1].

Son père a de bonnes relations avec les autorités de la Nouvelle-Écosse mais la famille est tout de même victime de la Déportation des Acadiens, en 1755 ; ils ont toutefois le luxe de choisir leur destination, qui est le Massachusetts[1]. Ils vivent d'abord à Boston et ensuite à Cambridge, où Otho fréquente une école anglophone ; sa famille entretient des liens avec la famille Vassal et avec Edward Winslow[1].

Les Robichaud, supportant les Loyalistes, se déplacent à Québec lors du déclenchement de la révolution américaine en 1775 ; Otho y fait la rencontre d'Acadiens de la rivière Miramichi, qui l'incitent probablement à venir s'y établir[1].

Entrepreneur à Néguac

Le , il achète la propriété du marchand Pierre Loubert, à Néguac[1]. Il devient fermier et se lance dans les affaires, notamment la vente au détail, le commerce du bois et l'exportation ; il fait affaire avec James Fraser, Francis Peabody, Richard Simonds et Charles Robin, dont il est probablement le représentant[1]. Il acquiert aussi plusieurs propriétés dans la région grâce à des concessions du gouvernement de Fredericton, dont l'une de 500 acres dans la région de Baie du Vin pour y construire un moulin à bois[2].

Otho Robichaud entretient une correspondance avec sa sœur Vénérande, résidant à Québec ; cette dernière participe aussi à ses activités commerciales[1].

Il épouse Marie-Louise Thibodeau, de Baie-du-Vin, le , devant l'abbé Antoine Girouard ; le couple a 8 filles et 4 garçons[1]. Ce mariage semble causer des problèmes avec sa famille même s'il garde de bonnes relations avec ses sœurs[1].

En 1788 il se joint, à la demande de James Fraser, à un groupe demandant la création d'un palais de justice dans le comté de Northumberland ; il est nommé juge de paix en 1794, probablement à la recommandation de Winslow[1]. Il occupe aussi les fonctions de responsable des pauvres, de commissaire scolaire, de cotiseur municipal et de commissaire de la voirie[1]. Il s'implique aussi dans la milice et obtient le grade de capitaine en 1799[1].

Il est marguillier et, selon la tradition, il célèbre aussi des messes blanches, c'est-à-dire sans prêtre[1].

Il meurt le à Néguac[1].

Héritage

Sa maison est désormais un lieu historique provincial, sous le nom de maison Otho-Robichaud. Otho Robichaud est mentionné dans le recueil de poésie La terre tressée, de Claude Le Bouthillier[3].

Notes et références

Notes

  1. Il signait Robichaud ou Robichaux.

Références

  1. a b c d e f g h i j k l m n et o Cedric L. Haynes, « Robichaux, Otho », sur Dictionnaire biographique du Canada en ligne, Université de Toronto/Université Laval, (consulté le )
  2. Maurice Basque, Des hommes de pouvoir. Histoire d'Otho Robichaud et de sa famille, notables acadiens de Port-Royal et de Néguac, Néguac, Société historique de Néguac, , p. 135-158
  3. Claude Le Bouthillier, La terre tressée : poésie, Tracadie-Sheila, La Grande Marrée, , 109 p. (ISBN 978-2-349-72276-8), p. 33

Annexes

Articles connexes

Liens externes