Osaka jōdai

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Les Osaka jōdai (大坂城代?) sont des fonctionnaires du shogunat Tokugawa à l'époque d'Edo du Japon. Les nominations à ce poste important sont exclusivement réservées au fudai daimyo[1]. Les interprétations classiques traduisent ces titres japonais comme « commissaire », « surveillant » ou « gouverneur ».

Ce titre du bakufu identifie un fonctionnaire responsable de l'entretien et de la défense du château d'Osaka (大坂城・大阪城, Ōsaka-jō?), ainsi que de l'administration de la ville d'Osaka[1]. Cette fonction est considérée comme à peine moins importante que celle de Kyoto shoshidai. Cet important officier daimyō est chargé de veiller à la sécurité de la région du Kansai. Il existe à l'origine six jodai, mais ce nombre est finalement réduit à un seul. Traditionnellement, l'homme nommé à ce poste essentiel doit déjà avoir démontré ses capacités et sa fidélité en servant en tant que jisha-bugyō ou en ayant réussi dans un autre poste tout aussi important. De cette position élevée, un déroulement de carrière comprend généralement une promotion au poste de Kyoto shoshidai puis à un poste au sein des rōjū à Edo[2].

Ville shogunale[modifier | modifier le code]

Durant cette période, Osaka fait partie des centres urbains, dont certains sont désignés « ville shogunale ». Le nombre de ces villes augmente de trois à onze sous l'administration des Tokugawa[3].

Liste des Osaka jōdai[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b William G. Beasley, Select Documents on Japanese Foreign Policy, 1853-1868, 1955, p. 326.
  2. Frank Brinkley et al., A History of the Japanese People from the Earliest Times to the End of the Meiji Era, 1915, p. 637.
  3. Louis Cullen, A History of Japan, 1582-1941: Internal and External Worlds, 2003, p. 159.
  4. E. Sydney Crawcour, « Economic Change in the 19th Century », The Economic Emergence of Modern Japan, Kōzō Yamamura, 1997, p. 24.
  5. a b et c Beasley, p. 336.
  6. Beasley, p. 338.
  7. Beasley, p. 332.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]