Omer Bouchery

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Omer Désiré Bouchery)
Omer Bouchery
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Omer Désiré BoucheryVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Parentèle
Autres informations
Maîtres
Distinctions

Omer Bouchery, né à Lille le et mort à Paris le , est un peintre, graveur et illustrateur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

D'origine modeste, Omer Bouchery est le fils de Jules Bouchery, tanneur, et d'Élise Lefebvre, modiste. Il entre en 1896 à l'école des beaux-arts de Lille où il est l'élève de Pharaon de Winter et d'Alphonse Leroy qui l'initie à la gravure. En 1901, il continue sa formation à l'école des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Fernand Cormon et suit les cours du graveur Jules Jacquet. Il fréquente aussi l’atelier de son oncle, le sculpteur Hippolyte Lefebvre. Au titre de l'année scolaire 1907-1908, la ville de Lille lui octroie un subside[1].

Premier second prix de Rome en 1912, il est médaillé d'or au Salon des artistes français de 1914 et obtient une bourse de voyage par la Société française de gravure. Mais le projet de voyage est bloqué par sa mobilisation lors de la Première Guerre mondiale. Il poursuivra sa carrière en menant de front la création de gravures originales et l'illustration. Il pratique les techniques du burin, de la taille douce, de l'eau-forte et du vernis mou. Il réalise également des gravures sur bois. Paysagiste urbain et campagnard, il représente également avec verve des scènes de la vie lilloise.

En 1930, il est nommé Rosati d'honneur[2].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Estampes[modifier | modifier le code]

  • Le Lavoir, 1916 ;
  • Hygiène lilloise, 1927 ;
  • Fillette au chevreau, 1931, burin, médaille d'honneur au Salon des artistes français ;
  • Fantôme de Gloire, 1938, d' après André Leroux (1911-1997) ;
  • Combat de coqs, 1932.

Ouvrages illustrés[modifier | modifier le code]

  • Paul Parent, L'Architecture civile à Lille au XVIIe siècle, 1925 ;
  • Anatole France, Le Lys rouge, 1926 ;
  • Paul Parent, La Bourse de Lille, 1929 ;
  • Auguste Angellier, À l'amie perdue, 1930 ;
  • Abel Hermant, Souvenirs du vicomte de Courpière, 1931 ;
  • Edme Boursault, Treize lettres amoureuses d'une dame à un cavalier, 1932 ;
  • S. Renaux-Carpentier-Lecluselle, Appassionata, 1939 ;
  • Pierre Darras, Spiritualité de Paris, 1941 ;
  • Léon Gosset, Vieux hôtels de Paris, 1945 ;
  • Léon Gosset, Sanctuaires du Moyen Âge à Paris, 1947 ;
  • Paul Doncoeur, Jehanne La Pucelle, 1953 ;
  • Kermario, ombre et clarté, préfacé par Camille Flammarion.

Distinction[modifier | modifier le code]

Un dossier de nomination au grade de chevalier de la Légion d'honneur[3] existe à son nom (non consultable).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Dictionnaire Bénézit.
  • Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 173.
  • Thérèse Guiot-Houdart, Une vie d'artiste Omer Bouchery, Édition les amis d'Omer Bouchery, 2005.

Liens externes[modifier | modifier le code]