Nathalie Fontanet
| Nathalie Fontanet | |
.jpg) Nathalie Fontanet en 2018. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Conseillère d'État du canton de Genève Département des finances et des ressources humaines[N 1] | |
| En fonction depuis le (6 ans, 5 mois et 8 jours) |
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| Élection | 6 mai 2018 |
| Prédécesseur | François Longchamp |
| Députée au Grand Conseil du canton de Genève | |
| – (10 ans, 6 mois et 15 jours) |
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| Législature | 56e, 57e et 1re |
| Prédécesseur | Christian Lüscher |
| Conseillère municipale de Genève | |
| – (5 ans, 9 mois et 9 jours) |
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| Législature | 2003-2007, 2003-2007 |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Nathalie Ugols |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Saint-Julien-en-Genevois (France) |
| Nationalité | Suisse |
| Parti politique | PLS / PLR |
| Entourage | Guy Fontanet |
| Diplômée de | Université de Genève |
| Profession | Conseillère juridique |
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Nathalie Fontanet, née le à Saint-Julien-en-Genevois (originaire de Thônex), est une juriste et femme politique genevoise, membre du Parti libéral-radical (PLR). Elle est conseillère d'État du canton de Genève depuis le .
Biographie
Nathalie Fontanet, née Ugols le et originaire de Thônex[1], grandit à Genève. Ses grands-parents, juifs originaires de Pologne et de Russie, s'étaient réfugiés à Genève en 1942 pour échapper à la mort dans les camps de concentration nazis[2]. Son père est président-directeur général de plusieurs sociétés. Elle obtient sa maturité de type moderne (italien) en au collège Claparède, enceinte, et se marie le lendemain[3].
En 1999, à l'âge de 34 ans, elle reprend des études après après s'être séparée de son conjoint, l'avocat, ancien président du Parti démocrate-chrétien genevois[4],[5] et ancien député au Grand Conseil genevois (de à )[6] Bénédict Fontanet, fils de l'ancien conseiller d’État genevois Guy Fontanet. D'abord inscrite en psychologie[2], elle bifurque vers le droit et obtient une licence en 2003 et un brevet d'avocat en 2005 à l'Université de Genève. L'année suivante, elle rejoint le service juridique de la banque UBS, dont elle devient ensuite directrice adjointe. Elle occupe ce poste jusqu'à son élection au Conseil d'État en 2008[3],[7].
Nathalie Fontanet est divorcée et mère de trois filles. Elle a une sœur cadette[3].
Parcours politique
Elle adhère au parti libéral en 2003[8],[9]. La même année, elle devient conseillère municipale en ville de Genève[3]. Elle est ensuite députée au Grand Conseil genevois en 2007, en remplacement du député libéral Christian Lüscher, démissionnaire, puis élue en 2009 et réélue en 2013[10].
Elle est candidate au conseil administratif de la ville de Genève en 2007. Arrivée en septième position, à 1 330 voix de son colistier Pierre Maudet (17 711 voix), elle n'est pas élue[11],[12].
En , elle est désignée candidate[13] pour la première fois au Conseil d'État genevois. Elle est élue au second tour, le [14], succédant ainsi à François Longchamp[15] et devenant la 7e conseillère d'État genevoise de l'histoire[16],[17]. Elle est responsable du département des finances et des ressources humaines[18],[19].
Le 28 octobre 2020, à la suite des résultats d'un audit alarmant sur l'augmentation du taux d'absence du département du développement économique, elle en reprend provisoirement la charge en remplacement de Pierre Maudet[20].
Positionnement politique
Perçue comme étant de l'aile humaniste du PLR[2], elle plaide cependant pour un rétablissement de l'autorité à l'école, pour un rattachement de la formation à l'économie et pour une baisse ou une suppression de l'impôt sur la fortune[3].
Notes et références
Notes
- Elle reprend au surplus le département du développement économique du au .
Références
- « Conseil d'Etat - Législature 2018-2023 », sur ge.ch (consulté le )
- Aïna Skjellaug, « Nathalie Fontanet, femme des années 2020 », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Laure Lugon, David Haeberli, « Nathalie Fontanet: «On ne me dicte ni mes combats ni mes votes» », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- « Proposition de l'élection d'un nouveau membre au Conseil d'Administration de Leclanché SA », sur Leclanché, (consulté le )
- « Election du Conseil national 1995 », sur www.bk.admin.ch (consulté le )
- « Grand Conseil de Genève - Députés », sur ge.ch (consulté le )
- « UBS parle à des femmes sans travail », Le Temps, (lire en ligne, consulté le ).
- « Nathalie Fontanet convoite le Conseil d’Etat: «Le travail ne me fait pas peur»! », Tribune de Genève, (lire en ligne, consulté le ).
- « Nathalie Fontanet : battante et passionnée, une femme politique atypique – Femmes Leaders », sur Bilan.ch, .
- « Grand Conseil genevois: Nathalie Fontanet remplace Christian Luscher », ATS,
- « La ville de Genève ancrée à gauche », Le Nouvelliste, , p. 4 (lire en ligne)
- « Résultats de l'élection du 29 avril 2007 », sur www.ge.ch (consulté le )
- ATS, « Le PLR genevois lance un ticket à trois pour le Conseil d'Etat », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- « Second tour de l'élection du Conseil d'Etat 2018 », sur www.ge.ch (consulté le )
- David Haeberli, « A Genève, un nombre record de candidats veulent devenir ministres », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- « La gauche reprend un siège au Conseil d'Etat genevois, le PDC Luc Barthassat est évincé », sur RTS,
- « Second tour de l'élection du Conseil d'Etat 2018 », sur www.ge.ch (consulté le ).
- Marc Moulin, « Le président Pierre Maudet garde la sécurité et l’aéroport », tdg.ch/, (lire en ligne)
- « Le Conseil d'Etat élu attribue les départements et la présidence », GE.CH – République et canton de Genève, (lire en ligne, consulté le )
- Yvan Pandelé, « Pierre Maudet privé de département suite à un audit «très alarmant»: il ne lui reste rien », sur www.heidi.news,
