NGC 289

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NGC 289
Image illustrative de l’article NGC 289
La galaxie spirale barrée NGC 289.
Données d’observation
(Époque J2000.0)
Constellation Sculpteur
Ascension droite (α) 00h 52m 42,3s[1]
Déclinaison (δ) −31° 12′ 21″ [1]
Magnitude apparente (V) 11,0[2]
11,7 dans la Bande B[2]
Brillance de surface 14,16 mag/am2[2]
Dimensions apparentes (V) 5,10 × 3,6[2]
Décalage vers le rouge +0,005434 ± 0,000007[1]
Angle de position 130°[2]

Localisation dans la constellation : Sculpteur

(Voir situation dans la constellation : Sculpteur)
Astrométrie
Vitesse radiale 1 629 ± 2 km/s [1]
Distance 20,17 ± 1,44 Mpc (∼65,8 millions d'al)[1]
Caractéristiques physiques
Type d'objet Galaxie spirale barrée
Type de galaxie SB(rs)bc[3],[1] SBbc[2]
Dimensions environ 70,47 kpc (∼230 000 al)[1],[a]
Découverte
Découvreur(s) John Herschel[3]
Date [3]
Désignation(s) PGC 3089
MCG -5-3-10
ESO 411-25
VV 484
AM 0050-312
IRAS00502-3128[2]
Liste des galaxies spirales barrées

NGC 289 est une vaste galaxie spirale barrée située dans la constellation du Sculpteur. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 1 367 ± 18 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 20,2 ± 1,4 Mpc (∼65,9 millions d'al)[1]. NGC 289 a été découverte par l'astronome britannique John Herschel en 1834.

NGC 289 a été utilisée par Gérard de Vaucouleurs comme une galaxie de type morphologique SB(rs)bc dans son atlas des galaxies[4],[5].

La classe de luminosité de NGC 289 est II-III et elle présente une large raie HI[1].

Cette galaxie à première vue apparaît comme une spirale plus ou moins normale, mais l'un de ses bras très pâle couvre une région externe de plus 9,5 × 7,5 ce qui porte sa dimension réelle à environ 200 000 années-lumière[3]. Cette très grande extension est surtout constituée d'hydrogène neutre[6].

Selon la base de données Simbad, NGC 289 est une galaxie à noyau actif[7].

Avec une brillance de surface égale à 14,16 mag/am2, on peut qualifier NGC 289 de galaxie à faible brillance de surface (LSB en anglais pour low surface brightness). Les galaxies LSB sont des galaxies diffuses (D) avec une brillance de surface inférieure de moins d'une magnitude à celle du ciel nocturne ambiant.

À ce jour, 16 mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 19,162 ± 3,627 Mpc (∼62,5 millions d'al)[8], ce qui est à l'intérieur des valeurs de la distance de Hubble.

Trou noir supermassif[modifier | modifier le code]

Basée sur la vitesse interne de la galaxie mesurée par le télescope spatial Hubble, la masse du trou noir supermassif au centre de la galaxie NGC 289 serait comprise entre 13 et 50 millions de [9].

Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Diamètre isophote du relevé ESO-LV Quick Blue"" IIa-O.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h et i (en) « Results for object NGC 289 », NASA/IPAC Extragalactic Database (consulté le )
  2. a b c d e f et g « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke», NGC 200 à 299 », sur astrovalleyfield.ca (consulté le )
  3. a b c et d (en) Courtney Seligman, « Celestial Atlas Table of Contents, NGC 289 » (consulté le )
  4. « NGC 289 », sur Atlas des galaxies de Vaucouleurs sur le site du professeur Seligman.
  5. (en) « The Galaxy Morphology Website, NGC 289 » (consulté le )
  6. (en) Wilfred; Staveley-Smith, Lister; Oosterloo, Tom Walsh, « The Giant, Gas-Rich, Low-Surface-Brightness Galaxy NGC 289 », The Astronomical Journal, vol. 113,‎ , p. 1591-1606 (ISSN 0004-6256, DOI 10.1086/118377, résumé, lire en ligne)
  7. (en) « Simbad, NGC 289 -- Active Galaxy Nucleus » (consulté le )
  8. « Your NED Search Results, Distance Results for NGC 289 », sur ned.ipac.caltech.edu (consulté le )
  9. A. Beifiori, M. Sarzi, E.M. Corsini, E. Dalla Bontà, A. Pizzella, L. Coccato et F. Bertola, « UPPER LIMITS ON THE MASSES OF 105 SUPERMASSIVE BLACK HOLES FROM HUBBLE SPACE TELESCOPE/SPACE TELESCOPE IMAGING SPECTROGRAPH ARCHIVAL DATA », The Astrophysical Journal, vol. 692#1,‎ , p. 856-868 (DOI 10.1088/0004-637X/692/1/856, lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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