NGC 1961

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NGC 1961
Image illustrative de l’article NGC 1961
La galaxie spirale intermédiaire NGC 1961.
Données d’observation
(Époque J2000.0)
Constellation Girafe
Ascension droite (α) 05h 42m 04,6s[1]
Déclinaison (δ) 69° 22′ 42″ [1]
Magnitude apparente (V) 11,0[2]
11,7 dans la Bande B[2]
Brillance de surface 13,86 mag/am2[2]
Dimensions apparentes (V) 4,5 × 3,1[2]
Décalage vers le rouge 0,013122 ± 0,000003[1]
Angle de position 85°[2]

Localisation dans la constellation : Girafe

(Voir situation dans la constellation : Girafe)
Astrométrie
Vitesse radiale 3 934 ± 1 km/s [1]
Distance 57,65 ± 4,04 Mpc (∼188 millions d'al)[1]
Caractéristiques physiques
Type d'objet Galaxie spirale intermédiaire
Type de galaxie SAB(rs)c[1] SBbc[2]
SAB(rs)c? pec[3]
Dimensions environ 65,00 kpc (∼212 000 al)[1],[a]
Découverte
Découvreur(s) William Herschel[3]
Date [3]
Désignation(s) IC 2133
PGC 17625
ARP 331
UGC 3334
MCG 12-6-7
CGCG 329-8
IRAS 05365+6921[2]
Liste des galaxies spirales intermédiaires

NGC 1961 est une vaste galaxie spirale intermédiaire située dans la constellation de la Girafe. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 3 909 ± 2 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 57,7 ± 4,0 Mpc (∼188 millions d'al)[1]. Elle a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1788. Cette galaxie a aussi été observée par l'astronome français Guillaume Bigourdan le et elle a été inscrite à l'Index Catalogue sous la cote IC 2133[3].

NGC 1961 présente une large raie HI. De plus, c'est une galaxie LINER, c'est-à-dire une galaxie dont le noyau présente un spectre d'émission caractérisé par de larges raies d'atomes faiblement ionisés. NGC 1961 est aussi une galaxie lumineuse dans l'infrarouge (LIRG)[1].

À ce jour, sept mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 44,586 ± 22,198 Mpc (∼145 millions d'al)[4], ce qui est à l'intérieur des valeurs de la distance de Hubble.

Trou noir supermassif[modifier | modifier le code]

Selon une étude publiée en 2009 et basée sur la vitesse interne de la galaxie mesurée par le télescope spatial Hubble, la masse du trou noir supermassif au centre de NGC 1961 serait comprise entre 94 et 460 millions de [5].

Selon un article basé sur les mesures de luminosité de la bande K de l'infrarouge proche du bulbe de NGC 3227, on obtient une valeur de 108,2 (159 millions de masses solaires) pour le trou noir supermassif qui s'y trouve[6].

Supernova[modifier | modifier le code]

Trois supernovas ont été découvertes dans NGC 1961 : SN 1998eb, SN 2001is et SN 2013cc[7].

SN 1998eb[modifier | modifier le code]

Cette supernova a été découverte le par W. D. Li, M. Modjaz, E. Halderson, T. Shefler, J. Y. King, M. Papenkova, R. R. Treffers et A. V. Filippenko de l'université de Californie à Berkeley dans le cadre du programme LOSS (Lick Observatory Supernova Search) de l'observatoire Lick[8]. Cette supernova était de type Ia[9].

SN 2001is[modifier | modifier le code]

Cette supernova a été découverte le indépendamment par deux équipes d'astronomes, l'une de l'observatoire astronomique de Pékin (BAO) et l'autre du programme LOTOSS de l'observatoire Lick[10]. Cette supernova était de type Ib[11].

SN 2013cc[modifier | modifier le code]

Cette supernova a été découverte le à Yamagata au Japon par l'astronome japonais Koichi Itagaki. Cette supernova était de type II[12].

Groupe de NGC 1961[modifier | modifier le code]

La galaxie NGC 1961 est la plus grosse et la plus brillante d'un groupe de galaxies d'au moins 6 membres qui porte son nom. Les 5 autres galaxies du groupe de NGC 1961 sont UGC 3319, UGC 3342, UGC 3379, CGCG 329-010 et MCG 12-6-13 (CGCG 3349)[13].

Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Diamètre dans la bande RC3 D_0 (blue).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h et i (en) « Results for object NGC 1961 », NASA/IPAC Extragalactic Database (consulté le ).
  2. a b c d e f et g « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke», NGC 1900 à 1999 », sur astrovalleyfield.ca (consulté le )
  3. a b c et d (en) Courtney Seligman, « Celestial Atlas Table of Contents, NGC 1961 » (consulté le ).
  4. « Your NED Search Results, Distance Results for NGC 1961 », sur ned.ipac.caltech.edu (consulté le )
  5. A. Beifiori, M. Sarzi, E.M. Corsini, E. Dalla Bontà, A. Pizzella, L. Coccato et F. Bertola, « UPPER LIMITS ON THE MASSES OF 105 SUPERMASSIVE BLACK HOLES FROM HUBBLE SPACE TELESCOPE/SPACE TELESCOPE IMAGING SPECTROGRAPH ARCHIVAL DATA », The Astrophysical Journal, vol. 692#1,‎ , p. 856-868 (DOI 10.1088/0004-637X/692/1/856, lire en ligne)
  6. X.Y. Dong et M.M. De Robertis, « Low-Luminosity Active Galaxies and Their Central Black Holes », mars, vol. 131#3,‎ the astronomical journal, p. 1236-1252 (DOI 10.1086/499334, Bibcode 2006AJ....131.1236D, lire en ligne)
  7. (en) « Central Bureau for Astronomical Telegrams » (consulté le )
  8. (en) « Central Bureau for Astronomical Telegrams, IAUC 7016: 1998eb; XTE J1946+274, 3A 1942+274; C/1997 J2 » (consulté le )
  9. (en) « Bright Supernovae - 1998 » (consulté le )
  10. (en) « Central Bureau for Astronomical Telegrams, IAUC 7782: 2001is; 2001it; 2000cl » (consulté le )
  11. (en) « Bright Supernovae - 2001 » (consulté le )
  12. (en) « Bright Supernovae - 2013 » (consulté le )
  13. A.M. Garcia, « General study of group membership. II - Determination of nearby groups », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 100 #1,‎ , p. 47-90 (Bibcode 1993A&AS..100...47G)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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