Aller au contenu

Musée des troupes de montagne

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Musée des troupes de montagne
Informations générales
Type
Musée militaire, institution patrimoniale (en), site historique, collection (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Ouverture
1988 (rue Hébert)
2009 (Fort de la Bastille)
Gestionnaire
Dirigeant
Capitaine Léopold Courtois[1]
Surface
600 m2
Visiteurs par an

18 497 (2014)[2] Visite: avec audio guide (français, anglais, italien, allemand) Accès adapté aux personnes à mobilité réduite

Accès en voiture, téléphérique et par les sentiers pédestres
Site web
Collections
Collections
armes, matériel, cartes, témoignages, scènes
Bâtiment
Architecte
Protection
Localisation
Pays
France
Commune
Adresse
Fort de la Bastille, Grenoble
Coordonnées
Localisation sur la carte de Grenoble
voir sur la carte de Grenoble

Le musée des troupes de montagne est un musée militaire situé depuis 2009 dans le fort de la Bastille à Grenoble. Il rend hommage aux chasseurs alpins surnommés les diables bleus depuis la Première Guerre mondiale.

Le musée a été créé en 1988, à l'occasion du centenaire des troupes alpines. Installé dès sa création dans les dépendances de l'hôtel du gouverneur, rue Hébert à Grenoble, le musée ferme ses portes en 2002 pour des raisons de mises aux normes non assurées.

Le , après huit mois de travaux de restauration des salles casematées du Fort de la Bastille à Grenoble, le maire de la ville, Michel Destot, remet les clés des salles casematées du fort au Général Druart, commandant de la 27e brigade d'infanterie de montagne, afin d'y aménager le musée dont le premier conservateur est le capitaine Yann Domenech[3].

C'est ainsi qu'après soixante dix ans d'absence sur le site, l'armée est de retour afin de réaliser et d'installer un nouveau musée. Surplombé 150 mètres plus haut par le mémorial national des troupes de montagne du mont Jalla, ce musée rappelle que l’histoire de Grenoble et de la Bastille est étroitement liée à celle des troupes de montagne.

L'inauguration se déroule le en présence du général Elrick Irastorza et l'année suivante, le musée a atteint son record de fréquentation avec 59 383 visiteurs grâce à la gratuité de l'entrée. Le , le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian visite le musée après avoir assisté à une cérémonie militaire au mémorial national des troupes de montagne[4].

La visite du musée fait partie du rituel d'intégration des nouveaux engagés qui y font étape lors de la montée vers le traditionnel recueillement au mémorial national des troupes de montagne[3].

Le musée est fermé en janvier durant les trois semaines de maintenance du téléphérique de Grenoble Bastille.

Collections

[modifier | modifier le code]

Grâce à un audio guide multilingue[5], il présente sur 600 m2 l'histoire des soldats spécialisés dans le combat en montagne dont l'origine remonte à 1888. Armes, uniformes, matériels de transmission, cartes et témoignages retracent les moments forts de ces combattants surnommés les Diables bleus. Des scènes reconstituées montrent le quotidien des soldats de montagne durant les deux guerres mondiales.

Transport d'armes par mulet

Outre sa mission de promouvoir le patrimoine des troupes de montagne, le musée a une vocation plus vaste. Il est d'abord un lieu du souvenir et de la tradition, il est aussi dans ses nouveaux locaux un lieu de rencontre entre civils et militaires, rappelant aux nouvelles générations qu'un lien très fort a existé dès l'origine entre les troupes de montagne et la population des Alpes. Il montre enfin l'engagement des unités de montagne hors de France tout au long de l'histoire et jusqu'aux conflits les plus récents par sa nouvelle armée professionnalisée.

Enfin, le musée contribue au rayonnement des troupes de montagne en publiant une revue trimestrielle, intitulée Les Cahiers des troupes de montagne qui sont des vecteurs de la mémoire avec des articles très documentés sur l'histoire, l'organisation et l'équipement des troupes françaises et étrangères ayant combattu en montagne. Diffusés largement, les Cahiers trouvent un écho auprès d'un public qui dépasse le cadre militaire.

Expositions temporaires

[modifier | modifier le code]
  • 2019 : Albert Séverin Roche « le premier soldat de France »[6].
  • à  : Les Troupes de montagne en Afghanistan[7].
  • septembre 2020 à avril 2022 : « Armées des Alpes, armées invaincues »[8].
  • 24 mai 2022 au 7 janvier 2024 : « Le mulet conquérant des montagnes »[9] .
  • 10 février 2024 au 31 décembre 2024 : « l'Artillerie de montagne »[10].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. La gazette du patrimoine de l'armée de Terre, septembre/octobre 2021, N°50, page 9.
  2. pro.rhonealpes-tourisme.com [PDF]
  3. a et b ledauphine.com du 11 octobre 2009, Sur les pas des Troupes de montagne.
  4. ledauphiné.com du 17 septembre 2012, Jean-Yves Le Drian : "Le retrait d’Afghanistan n’est pas une promenade de santé". (consulté le 2 mars 2017)
  5. isère-tourisme.com, Musée des Troupes de montagne (consulté le 15 août 2015)
  6. « « Un héros oublié » : une exposition sur Albert Roche au Musée des troupes de montagne », sur www.placegrenet.fr, (consulté le )
  7. « Les Troupes de montagne fêtent la Saint-Bernard à Grenoble les vendredi 14 et samedi 15 juin », sur www.placegrenet.fr, (consulté le )
  8. « ARMÉES DES ALPES, ARMÉES INVAINCUES (Prolongée jusqu'au 30/04/2022). », sur Musée des Troupes de Montagne, (consulté le )
  9. « LE MULET : CONQUÉRANT DES MONTAGNES », sur Musée des Troupes de Montagne, (consulté le )
  10. « L'ARTILLERIE DE MONTAGNE », sur Musée des Troupes de Montagne, (consulté le )

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :