Michel Laval
Pour les articles homonymes, voir Laval.
| Naissance | |
|---|---|
| Nationalité | |
| Formation | |
| Activités |
| Membre de | |
|---|---|
| Distinction |
Grand Prix d’Académie de l’Académie française (2013) |
Michel Laval, né en 1949, est un avocat et un essayiste français.
Carrière[modifier | modifier le code]
Avocat au barreau de Paris depuis 1973, Michel Laval a suivi des études supérieures de droit et de lettres (philosophie) à l'université Panthéon-Sorbonne à Paris. Jeune associé de l'avocat pénaliste Henri Leclerc au début des années 1980[1], il a ensuite fondé le cabinet ML&A Associés où il poursuit son activité dans les domaines du droit des affaires, du droit pénal général et des affaires, de la presse, de la communication et de la propriété intellectuelle[réf. souhaitée].
Michel Laval a plaidé dans de nombreux procès correctionnels et d’assises. Il est intervenu dans plusieurs grandes affaires « Bruay en Artois »[2], les « Radios libres»[3], le « sang contaminé». Il a conseillé, assisté et défendu de nombreux organes de presse dont le journal Le Monde dans plusieurs affaires de diffamation, le Groupe RTL dans les procès contre Médiamétrie et contre Dieudonné, ainsi que des personnalités du monde intellectuel et artistique dont, notamment, le journaliste et producteur Philippe Alfonsi, le philosophe psychanalyste Bernard Lempert, le cinéaste Pavel Lounguine, l'essayiste et académicien Alain Finkielkraut, le créateur Nicolas Ghesquière[4], l'écrivain et secrétaire perpétuel de l'Académie française, Amin Maalouf et les historiens Stéphane Courtois et Jean-Louis Panné.
Aux mois de et , il a défendu et obtenu la relaxe de l’historien Georges Bensoussan dans le procès intenté à son encontre pour provocation à la haine par le parquet de Paris, le CCIF (Collectif contre l'islamophobie en France) et plusieurs autres associations dont la Ligue des droits de l'homme, la Licra et le MRAP rangés à leurs côtés[5].
Au cours des printemps 2016 et 2018, Michel Laval a plaidé pour le Collectif des parties civiles pour le Rwanda devant la Cour d’assises de Paris dans le procès de deux bourgmestres rwandais accusés de génocide et de crime contre l'humanité qui ont été condamnés l'un et l'autre à la réclusion criminelle à perpétuité[6].
Publications[modifier | modifier le code]
Michel Laval est l’auteur d’ouvrages dont certains plusieurs fois couronnés :
- Brasillach, ou la Trahison du Clerc, Hachette Littérature 1992.
- L’Homme sans concession : Arthur Koestler et son siècle, Calmann-Lévy 2005 (Prix de la biographie du Point, Prix du Palais littéraire et musical du barreau de Paris, Prix du Fonds social juif unifié).
- Tué à l’ennemi, la dernière guerre de Charles Péguy, Calmann-Lévy 2013[7] (Grand prix d’Académie française[8], Prix du Nouveau Cercle de l’Union[9]).
- Plaidoirie d’outre-tombe, Le procès des Girondins, Calmann-Lévy 2017
- Autopsie d'un déni d'antisémitisme, autour du procès fait à Georges Bensoussan, ouvrage collectif, L'Artilleur 2017
- Il est cinq heures, le cours est terminé, Bergson, itinéraire, Les Belles Lettres, 2023
Michel Laval est l’auteur de nombreux articles juridiques, historiques et littéraires dont : « Magie blanche et robe noire» en collaboration avec Irène Terrel (Actes Cahiers d'action juridique, 1978); « De Nuremberg à La Haye, la prophétie du procureur Jackson » (La Règle du jeu, septembre 1994); « Arthur Koestler, notre contemporain», (Le Meilleur des mondes, 2006) ; « La séduction des tyrannies » (Combattre l’intolérance, février 2008); « Péguy parmi nous » (Revue des deux Mondes, 2014); « Vous avez dit Girondins ? De la faction à la fiction » (Histoire et Liberté, septembre 2015); « Les messes rouges, Le Zéro et l’Infini d’Arthur Koestler et les procès staliniens », (Revue Histoire de la Justice, AFHJ, 2017);« Les juges rouges » et « Le Tribunal révolutionnaire » dans Le Dictionnaire du monde judiciaire (Collections Bouquins Éditions, 2022); «Le Chevalier en armure rouillée», Préface du livre Le yogi et le commissaire d'Arthur Koestler, (Les Belles Lettres, janvier 2013)
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Emmanuel Naquet, « Henri Leclerc, La parole et l’action », Histoire Politique, (ISSN 1954-3670, DOI 10.4000/histoirepolitique.1209, lire en ligne, consulté le )
- Faites entrer l'accusé, « Faites entrer l'accusé - Bruay-En-Artois, le notaire et le petit juge », (consulté le )
- Thierry Lefebvre, La Bataille des radios libres : 1977-1981, Nouveau Monde éditions, , 421 p. (ISBN 978-2-36583-115-4, lire en ligne)
- Le Point, magazine, « Nicolas Ghesquière a-t-il nui à Balenciaga? L'affaire est au tribunal », Le Point, (lire en ligne, consulté le )
- Stéphane Durand-Souffland, « L'historien Georges Bensoussan relaxé », Le Figaro, (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le )
- « Deux anciens bourgmestres rwandais jugés pour génocide à Paris », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
- « Questions à Michel Laval à propos de son livre "Tué à l'ennemi" », Le Huffington Post, (lire en ligne, consulté le )
- « Michel LAVAL | Académie française », sur www.academie-francaise.fr (consulté le )
- Prix Nouveau Cercle Interallié
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la littérature :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
