Michèle Lalonde

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Michèle Lalonde
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Biographie
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Michèle Lalonde est une poétesse, dramaturge et essayiste québécoise née le à Montréal et morte le dans la même ville. Ses ouvrages se concentrent sur l’identité québécoise. Elle est notamment l'auteure du poème Speak White en 1968.

Biographie[modifier | modifier le code]

Née le 28 juillet 1837 à Montréal, Michelle Lalonde est une poétesse, dramaturge et essayiste québécoise qui fut très connue pour sa poésie engagée et ses positions politiques sur la question linguistiques au Québec[1].

Au cours des années 1960, elle participe[2] à la revue Liberté en compagnie de Fernand Ouellette, Jacques Godbout, André Belleau, Yves Préfontaine et Hubert Aquin[3],[4].

Elle écrit le fameux poème Speak White en 1968, créé dans le cadre des récitals Poèmes et chants de la résistance, qu'elle lit à La Nuit de la poésie 27 mars 1970[5], dont le titre rappelle l’injure utilisée par les anglophones contre les francophones du Canada quand la langue française était utilisée en public[6].

Michèle Lalonde meurt à Montréal le 22 juillet 2021 à l'âge de 83 ans[7].

Œuvre[modifier | modifier le code]

Le fonds d'archives de Michèle Lalonde est conservé au centre d'archives de Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec[8].

Théâtre[modifier | modifier le code]

  • 1957 - Ankrania ou Celui qui crie
  • 1977 - Dernier recours de Baptiste à Catherine

Recueils de poésie[modifier | modifier le code]

  • 1958 - Songe de la fiancée détruite
  • 1959 - Geôles
  • 1967 - Terre des hommes, mis en musique par André Prévost
  • 1979 - Portée disparue
  • 1980 - Métaphore pour un nouveau monde

Essais[modifier | modifier le code]

  • 1979 - Défense et illustration de la langue québécoise
  • 1981 - Cause commune. Manifeste pour une internationale des petites cultures (avec Denis Monière)

Cinéma[modifier | modifier le code]

En 1968, Michèle Lalonde écrit le texte du film De mère en fille réalisé par Anne-Claire Poirier.

Honneurs[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Michèle Lalonde », sur www.thecanadianencyclopedia.ca (consulté le )
  2. Lalonde, Michèle, « La femme de 1837-1838 : Complice ou contre-révolutionnaire? », Liberté, vol. 7, nos 1-2,‎ (ISSN 0024-2020 et 1923-0915, lire en ligne, consulté le )
  3. Biron, Michel, 1963 March 5- et Nardout-Lafarge, Élisabeth, 1957-, Histoire de la littérature québécoise, Montréal, Boréal, , 689 p. (ISBN 978-2-7646-0522-6, OCLC 173846999, lire en ligne), p.416
  4. « La revue Liberté et l’« art politique du contretemps » », HistoireEngagée.ca,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. Michel Biron, Francois Dumont, Élisabeth Nardout-Lafarge avec la collaboration de Martine Emmanuelle Lapointe, Histoire de la Littérature Québécoise, Montréal, Boréal, , 689 p. (ISBN 978-2-7646-0522-6), p.373
  6. Voir Craig Moyes, « Passeurs et passages sociocritiques. Pistes de lecture de Terre des hommes à “Speak White” », Études françaises, vol. 58, no 3,‎ , p. 117–140 (lire en ligne)
  7. Zacharie Goudreault, « L'écrivaine et dramaturge Michèle Lalonde est décédée », sur Le Devoir, (consulté le )
  8. Fonds Michèle Lalonde (MSS309) - Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ).