Maximilien-Auguste Bleickard d'Helmstatt

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Maximilien-Auguste Bleickard d'Helmstatt
Naissance
Décès (à 74 ans)
Origine Français
Allégeance Drapeau du Saint-Empire Saint-Empire romain germanique
Drapeau de la Lorraine Duché de Lorraine
Drapeau du royaume de France Royaume de France
Badge de l'Armée des princes Armée des princes
Arme Infanterie
Grade Colonel
Famille Famille d'Helmstatt

Maximilien-Auguste Bleickard, comte d'Helmstatt , né le à Nancy et mort le , est un officier des armées du roi et député de la noblesse du bailliage de Sarreguemines aux Etats généraux de 1789.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est le fils de Maximilien Bleickard et d'Eléonore Henriette de Poitiers, qui achète en 1742/1743 le comté de Morhange[1]. Il est baron d'Helmstatt, comte de Morhange, seigneur de Hingsange, souverain de Neckarbischofsheim au titre de Freiherr (baron libre du Saint-Empire romain germanique). Il était aussi seigneur de Châton au Maine, domaine de son beau-père.

Stanislas Leszczyński lui accorde la nationalité lorraine le par lettres de naturalisation, cette nationalité cesse d’exister lorsque Louis XV annexa à la France le duché de Lorraine en 1766.

Carrière militaire[modifier | modifier le code]

Le comte d’Helmstatt fut capitaine au régiment de cavalerie Barbançon puis colonel du régiment de cavalerie de Bretagne dès 1748. Il fut mestre de camp du 3e régiment de hussards en 1783.

Député aux états généraux de 1789[modifier | modifier le code]

Maximilien-Auguste Bleickard d'Helmstatt
Fonctions
Drapeau du royaume de France Royaume de France
Député de la noblesse aux États généraux

(3 mois et 3 jours)
Monarque Louis XVI, Roi de France et de Navarre, puis roi des Français
Député à l'Assemblée nationale constituante

(6 mois et 28 jours)
Biographie
Conjoint Henriette Louise de Montmorency-Laval
Liste alphabétique des membres de l'Assemblée constituante de 1789

Il est élu député de la noblesse pour le bailliage de Sarreguemines le , c'est ainsi qu'il participe aux États généraux de 1789.

La famille d’Helmstatt est alors très impopulaire à cause de sa dureté, comme en témoignent les cahiers de doléances de ses sujets.

Très attaché à l'Ancien régime, il refuse de suivre la majorité réformatrice et donne sa démission le .

Exil[modifier | modifier le code]

Tombe avec épitaphe de Maximilien-Auguste Bleickard d'Helmstatt dans la chapelle funéraire de Neckarbischofsheim

Le comte d’Helmstatt émigre avec sa famille à Neckarbischofsheim. Il est porté sur la liste des émigrés le , ses biens sont mis sous séquestre.

Bien que considéré comme prince possessionné, il perd par le Traité de Lunéville du toutes ses possessions françaises sans aucune compensation territoriale.

Famille[modifier | modifier le code]

Il épouse le à Paris Henriette Louise de Montmorency-Laval (1733-1811), fille de Guy-Claude-Roland de Laval-Montmorency et de Marie-Élisabeth de Rouvroy de Saint-Simon; son épouse est par ailleurs la sœur de la dernière abbesse de Montmartre et la cousine de l’évêque de Metz. Ils n'ont pas d'enfants.

N'ayant pas d'héritiers, il adopte en 1773 François Louis d’Helmstatt (1752-1841), un lointain cousin de la ligne allemande d’Oberöwisheim-Hochhausen.

États de service[modifier | modifier le code]

Affectations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Léon Maujean, « Histoire de Morhange, III La famille d’Helmstadt », Annuaire de la Société d’Histoire et d’archéologie de la Lorraine, 39, 1930, p. 395-398 (fin de 1742 à la Révolution).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Léon Maujean, « Histoire de Morhange, III La famille d’Helmstadt », Annuaire de la Société d’Histoire et d’archéologie de la Lorraine, 39, 1930, p. 395-398 (fin de 1742 à la Révolution).
  • Notices et portraits des députés de 1789, Édité sur demande de l'Assemblée Nationale, 3e trimestre 1989, (ISBN 2 11 086117-7).