Max Lavigne

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Max Lavigne, né le à Vĩnh Yên, Province de Vĩnh Phúc, Viêt Nam, décédé le à Paris, était un haut fonctionnaire et préfet.

Parcours dans l'administration centrale et la préfectorale

Né en 1922 au Viêt Nam où il passe toute sa jeunesse, fils d'un administrateur des services civils de l’Indochine, il vient en France en 1946 pour y achever ses études (Sciences Po Paris puis l'École nationale de la France d'outre-mer).

Débutant sa carrière comme administrateur civil de la France d'Outremer (Niger, République centrafricaine), il intègre ensuite la préfectorale, devient sous-préfet de Vendôme en 1962 puis membre de divers cabinets ministériels (Yvon Bourges, Suzanne Ploux, Olivier Stirn) en tant que chef puis directeur de cabinet[1].

Il est nommé préfet de la Haute-Loire en 1975. Et préfet des Ardennes en 1979. En 1981, l'arrivée de la gauche au pouvoir se traduit par un mouvement préfectoral d'ampleur en 1981 et 1982[2]. « Les préfets eux-mêmes ont fait savoir qu’ils étaient prêts à servir le nouveau pouvoir mais qu’il était impératif de les changer de départements car ils ne pouvaient pas expliquer, le lendemain, la politique contraire à celle qu’ils défendaient la veille. De fait, a été opéré un vaste mouvement préfectoral dans un esprit de consensus. Très rares furent les préfets qui refusèrent de servir », dixit Jean-Claude Colliard[2]. Avant de quitter les Ardennes, Max Lavigne s'emploie à initialiser la mise en place de la loi Defferre promulguée le 2 mars 1982[3] par le gouvernement de Pierre Mauroy, l'acte I de la décentralisation en France. Dès le 23 mars 1982, une convention de mise à disposition des fonctionnaires et de répartition des moyens est signée entre le préfet et le président du de ce département[4].

Il devient préfet du Haut-Rhin en 1982 et enfin de l'Essonne en 1985, département dans lequel il termine sa carrière de représentant de l'État et du gouvernement en 1987. Il est en effet admis à faire valoir ses droits à la retraite en1987.

Après cette date, il continue une activité professionnelle comme conseiller auprès du président de l’Union des groupements d'achats publics (UGAP) de 1987 à 1995. Très attaché au Gâtinais, il publie en 1996 un ouvrage Chantecoq, de la cité royale à la commune républicaine. C'est à Paris, où il réside, qu'il décède le 11 décembre 2008.

Décorations

Références

  1. biographie whoswho
  2. a et b Rouban 2000
  3. Loi n°82-213 du 2 mars 1982 relative aux droits et libertés des communes, des départements et des régions.
  4. Rémond et Blanc 1992, p. 98

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

Who's Who in France, « Biographie Max Lavigne », sur le site Who's Who (consulté le )