Maurice Nisard
| Naissance | |
|---|---|
| Décès |
(à 86 ans) 12e arrondissement de Paris |
| Sépulture |
Columbarium du Père-Lachaise, Grave of Maurice Nisard (d) |
| Nom de naissance |
Mouchi Maurice Nisard |
| Nationalité | |
| Activité |
Ancien président de l'université Paris-XIII |
| Conjoint |
Sarah Narboni |
| Partis politiques |
|---|
Maurice Nisard, né le à La Goulette en Tunisie et mort le dans le 12e arrondissement de Paris[1], est un avocat, professeur de droit et militant communiste franco-tunisien.
Il est président de l'université Paris-XIII de 1977 à 1982.
Biographie[modifier | modifier le code]
Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]
Fils d'un avocat tunisien, il grandit dans une famille juive peu pratiquante[2].
Il passe son baccalauréat en 1930 au lycée Carnot[2].
Il obtient une licence de droit en 1934 au centre d'études juridiques de Tunis et devient avocat la même année au barreau de Tunis[2].
Militant communiste[modifier | modifier le code]
Il adhère au PCF en 1935 puis au PCT, alors illégal[3], en 1939[4].
Le 18 mars 1942 il est condamné à mort par le tribunal maritime de Bizerte après avoir été dénoncé par Ferdinand Pauser[2]. Il devient secrétaire-adjoint du PCT la même année[4].
En 1957 il est exclu du bureau politique du PCT[4].
Avocat et universitaire[modifier | modifier le code]
En 1956 il exerce comme avocat à la Cour de cassation de Tunisie[2].
En 1968 il publie sa thèse sur le droit international privé tunisien en matière de statut personnel. Il obtient la même année un poste d’assistant à la faculté de droit de Paris[2].
Après avoir été reçu à l'agrégation en 1972, il enseigne jusqu'en 1973 à la faculté de droit de Besançon[4].
En 1973, il est maître de conférences puis professeur de droit à Paris XIII[4] dont il devient président en 1978[5],[6].
En 1986, il est candidat communiste aux élections législatives de Seine-Saint-Denis[7].
Vie privée[modifier | modifier le code]
Il se marie en 1944 à Sarah Narboni, professeur de français au lycée Alaoui de Tunis et militante dans le mouvement des jeunes filles communistes. Ils ont deux filles[4].
Sa sépulture est au crématorium du Père-Lachaise aux côtés de son épouse morte en 1977[6],[8].
Références[modifier | modifier le code]
- Relevé des fichiers de l'Insee
- appl, « Cimetière du Père Lachaise - APPL - NISARD Maurice (1914-2000) », sur Cimetière du Père Lachaise - APPL, (consulté le ).
- (fr + et + en) Elise Abassade, « Le mouvement communiste de Tunisie : un lieu de transgression de l’ordre colonial ? (1939-1956) »
[PDF], sur HAL Paris 8, (consulté le ).
- Jacques Girault, « NISARD Maurice », dans NISARD Mouchi, Maurice, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne).
- « M. MAURICE NISARD PRÉSIDENT DE L'UNIVERSITÉ PARIS-NORD », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Décès Disparition de Maurice Nisard », sur L'Humanité, (consulté le ).
- Part communiste, archive de Sciences Po, « Parti »
- « Le columbarium du Père Lachaise : M à Q - Cimetières de France et d'ailleurs », sur www.landrucimetieres.fr (consulté le )
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la vie publique :
- Naissance en mars 1914
- Naissance en Tunisie
- Élève du lycée Carnot (Tunis)
- Professeur français de droit
- Docteur en droit
- Personnalité du Parti communiste français
- Président d'université en France
- Enseignant à l'université Sorbonne Nord
- Décès en septembre 2000
- Décès dans le 12e arrondissement de Paris
- Décès à 86 ans