Maurice Caillet (médecin)

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Maurice Caillet
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 88 ans)
AurayVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Maurice Alexis CailletVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
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Maurice Caillet, né à Talence le et mort à Auray le [1], est un essayiste français, chirurgien-gynécologue et urologue, membre de la franc-maçonnerie avant de la quitter à la suite d'une conversion religieuse.

Biographie[modifier | modifier le code]

Maurice Caillet est issu d'une famille bretonne, athée et anticléricale, qui avait apostasié[2]. Il n'a pas été baptisé à la naissance et n'a reçu aucune éducation religieuse[3].

À l'âge de trente-cinq ans, il est initié à la franc-maçonnerie dans l'obédience maçonnique du Grand Orient de France où il reste durant quinze ans, puis s'affilie à la Rose-Croix AMORC, et s'intéresse à la radiesthésie, à l'occultisme en général, ainsi qu'à la magie blanche[4].

Il est interne aux hôpitaux de Paris et assistant à la faculté de médecine. Puis il exerce la chirurgie notamment gynécologique à Rennes. Chirurgien-urologue et gynécologue, il se dit rationaliste et scientiste, il est membre du Planning familial où il est un pionnier de la contraception et de l'Interruption volontaire de grossesse[3],[5].

Cependant, à l'âge de cinquante ans, lors d'un voyage à Lourdes en accompagnement de sa femme Claude gravement malade, il assiste à sa première messe ; il vit une conversion religieuse, et demande immédiatement le baptême[6] : « À Lourdes, en 1983, le franc-maçon que j'étais tomba brutalement de son cheval, un peu comme saint Paul sur le chemin de Damas »[3].

Il est engagé dans le renouveau charismatique et membre sociétaire de l'Association des écrivains catholiques de langue française, membre du comité d'honneur de l'Alliance VITA et de Mère de miséricorde[3],[7].

Analyses[modifier | modifier le code]

Son parcours s'apparente à celui de John Salza[8] et de Jim Shaw[9] aux États-Unis et à celui de Burkhardt Gorissen[10] en Allemagne.

Publications[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
  2. Maurice Caillet, Du secret maçonnique à la lumière du Christ!, 17 mars 2006, [lire en ligne]
  3. a b c et d Luc Adrian, La guérison d'un franc-maçon, in le magazine Famille Chrétienne, no 1673, 6 au 12 février 2010, p. 18 à 21
  4. Bénédicte Drouin, Maurice Caillet, de la loge à l’Église, in le magazine Famille Chrétienne, no 1133, 2 au 8 octobre 1999.
  5. (it)ZENIT - Era massone, ora è cattolico par Antonio Gaspari
  6. (it)"Tempi" (rivista), no 25, p. 42.
  7. J'étais franc-maçon (Maurice Caillet) sur le site evangelium-vitae.org.
  8. John Salza, Masonry Unmasked: An Insider Reveals the Secrets of the Lodge, 2006 (ISBN 1-59276-227-1)
  9. Jim Shaw, The Deadly Deception: Freemasonry Exposed by One of Its Top Leaders, Huntington House Inc., Lafayette, Louisiana, 1988 (ISBN 0-910311-52-8).
  10. Burkhardt Gorissen, Ich war Freimaurer, St. Ulrich Verlag, Augsburg, 2009 (ISBN 978-3-86744-107-0)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]